Il était chargé des liaisons et de la coordination entre les commissions du commandement du GSPC et les commandements des zones.
Les deux terroristes abattus le 7 octobre dernier à El-Bayadh ont été identifiés. Il s’agit de Louzaï Mourad, dit Nouh Abou Qotada El-Salafi, selon des sources sécuritaires.
Né à Bordj Menaïel en 1966, cet ingénieur en bâtiment a rejoint le GSPC en 1994 et était recherché depuis 1995.
Il a occupé plusieurs postes de responsabilité au sein du groupe terroriste, selon les mêmes sources. Il était “émir” de la seriat de Bordj Menaïel relevant de katibat El-Ansar, qui active dans la région centre. Il a remplacé le responsable de cette région, Mosaab Sadaoui, éliminé par les forces de sécurité. Droukdel, “émir” du GSPC, a mis beaucoup de temps avant de le désigner à ce poste. Il reste tout de même un proche de l’“émir” national dont il a gagné la confiance.
Il a par la suite été désigné dans la commission militaire de cette katibat avant d’être appelé à la tête de l’organisation terroriste pour s’occuper des liaisons internes. Il était chargé des liaisons et de la coordination entre les commissions du commandement du GSPC et les commandements des zones.
Pour échapper aux services de sécurité, le terroriste circulait avec de faux documents d’identité, notamment des cartes de police. Il a pris part à l’embuscade du 17 juin 2009, tendue à un convoi de la Gendarmerie nationale dans la région de Mansourah (Bordj Bou-Arréridj).
Le second qui conduisait le véhicule, répondant aux initiales C. A., est originaire de Tizi Ouzou.
Il s’est avéré, selon les mêmes sources, lui aussi important dans le groupe et faisait depuis longtemps l’objet de recherches par les services de sécurité.
Cette opération, rappelle-t-on, est intervenue après celle de Djelfa où ont été neutralisés quatre terroristes dont Bilal Abou Adnane, le n°2 de la zone ouest du GSPC. Le dernier succès remonte à la nuit du vendredi lorsque les forces combinées ont réussi à faire échouer une tentative d’acheminement d’armes vers les maquis de Tizi Ouzou.
Plusieurs responsables de l’organisation criminelle ont été éliminés depuis le début de l’année ; une succession de coups durs qui s’abattent sur la tête du groupe terroriste qui peine à trouver de nouvelles recrues, alors qu’il est miné, selon des informations, par une grande méfiance entre ses éléments et ses responsables. Ambiance de suspicion qui fait que des terroristes ne ratent pas l’occasion de se tirer pour se rendre.