Le richissime homme d’affaires algérien propriétaire du groupe Cevital a sévèrement critiqué le système de transfert des fonds vers l’étranger.
Il a expliqué que ses projets d’investissement à l’étranger notamment sur le continent africain sont confrontés depuis quelques temps à la loi limitant le transfert de la monnaie en devise en dehors de l’Algérie et ce malgré les surliquidités en dinars et en devise dont dispose son groupe.
S’exprimant dans un entretien diffusé lundi soir sur la chaîne France24, Rebrab a affiché une grande ambition pour se développer à l’internationale à condition de lever les restrictions précitées ou encore si la banque mondiale(BM) ou la banque africaine de développement(BAD) viennent à lui débloquer des fonds.
Rebrab a également critiqué la loi sur l’investissement en Algérie concernant dans son volet liée à l’obligation de demande d’autorisation pour tout projet dont le montant dépasse les 15 millions d’euros.
Néanmoins le président du groupe Cevital a confié qu’il attend des changements positifs avec le nouveau gouvernement dont plusieurs signes d’ouverture à l’investissement plaident pour une telle option.
La crise alimentaire qui menace les états africains dans les prochaines années constitue le facteur qui encourage Cevital à investir dans le secteur agro-alimentaire dans plusieurs pays africains.
Interrogé par l’animatrice de l’émission “l’entretien”, Stéphanie Antoine, s’il compte un jour faire de la politique, Issab Rebrab est catégorique qu’il préfère poursuivre son parcours de bâtisseur.
Au sujet de la visite du président français, François Hollande en Algérie, l’homme d’affaire algérien soutient l’idée d’un “partenariat d’exception” franco-algérien qui serait profitable aux deux pays.
Il a plaidé qu’une croissance à deux chiffres en Algérie serait très profitables à l’économie française d’où son appel à la conclusion d’accords permettant d’atteindre un tel objectif à l’occasion de cette visite.