Rebondissement dans l’affaire “El Bouchi” : vers un nouveau procès

Rebondissement dans l’affaire “El Bouchi” : vers un nouveau procès

Alors qu’il est en détention et qu’il purge déjà plusieurs peines prononcées dans différentes affaires, dont celles des 701 kg de cocaïne, Kamel Chikhi, ou de son nom connu de tous « El Bouchi », risque une nouvelle peine dans une nouvelle affaire.

Il est attendu que l’affaire de contrebande de drogues dures « cocaïne », dans laquelle est poursuivi Kamel Chikhi, dit « El Bouchi », soit programmée lors de la prochaine session pénale, les prévenus comparaîtront dans le dossier devant le tribunal correctionnel de première instance de Dar El Beida à Alger, pour importation, exportation et stockage de stupéfiants dans le cadre d’un groupe criminel organisé, ainsi que blanchiment d’argent.

Outre Kamal El Bouchi, les deux frères de ce dernier, Nasser et Mohammad Chikhi, seront représentés, comme indiqué dans la décision de renvoi, ainsi que le principal associé de l’accusé, qui est considéré comme son parent appelé « B . Najib » qui est en détention provisoire à l’institution punitive d’El Harrach à Alger.

Les pièces du dossier « cocaïne et El Bouchi » ont été déférées par le juge d’instruction de la neuvième chambre du tribunal de Sidi M’hamed, le 23 mai 2021, au procureur de la République près le Conseil de la magistrature d’Alger, qui l’a à son tour transmis à la chambre d’accusation de la même autorité judiciaire, qui ensuite, a rejeté le 30 juin 2021, les demandes de la commission de défense établie dans l’affaire, qui comprenait des demandes de libération de tous les accusés arrêtés dans l’affaire, pour enfin décider de renvoyer le dossier devant le tribunal correctionnel de première instance de Dar El Beida à Alger.

Un autre affaire dans laquelle est impliqué « El Bouchi »

La dernière affaire pour laquelle a été jugé Kamel Chikhi alias « El Bouchi », remonte au mois de février 2022. En effet, ce dernier ainsi qu’ancien P/APC de la commune d’El Kouba étaient tous deux impliqués dans une affaire qui concerne l’octroi d’autorisation de démolition en violation de la loi. Ce qui a causé des dommages à une autre habitation sise à proximité, pour laquelle la tribunal de Bir Mourad Rais à Alger, avait ouvert une affaire.

Le procès s’est tenu le jeudi 17 février 2022, à l’issue de l’audience, le procureur près la même juridiction avait requis une peine de 10 ans de prison ferme à l’encontre des deux accusés.

Les chefs d’inculpation portés à l’encontre des accusés étaient « octroi d’indus avantages, violation des lois de l’urbanisme en détruisant le mobilier d’autrui, l’acceptation d’indus avantages et abus de fonction »