Le ministre, qui a cité les statistiques de 2015, a rappelé que notre pays enregistre plus de 42 700 nouveaux cas par an. Mais ce taux, selon lui, est inférieur aux taux enregistrés dans les pays développés qui varient entre 300 à 400 cas pour 100 000 habitants.
Dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein, le premier responsable du secteur a évoqué le Plan national de lutte contre le cancer (2015-2019), qui vient en application des orientations du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que le plan quinquennal qui traite des aspects relatifs à la prévention, à l’examen et au traitement, rappelant que l’Etat a «mobilisé tous les moyens matériels et humains» pour faire face à cette maladie.
Installation d’un nouveau réseau d’observation
Dans le cadre de l’application des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le ministre a fait état d’un autre programme riche relatif à la lutte contre les facteurs de risque des maladies non transmissibles, en sus de la constitution d’un réseau national d’observation au niveau de chaque wilaya pour effectuer des études à même de renforcer les moyens de prévention. Par ailleurs, et dans le cadre de la prise en charge des malades, le ministre de la Santé a affirmé que les conditions adéquates «ont été assurées» pour améliorer les soins (médicaments, chimiothérapie et radiologie), rappelant les services et les centres ayant bénéficié de ces moyens, outre le budget consacré par la pharmacie centrale aux hôpitaux à cet effet, qui, a-t-il dit, «a été quintuplé».