Un collectif de résidents de la cité AADL des 1500-Logements à Ouled Fayet a pris attache avec la rédaction de Liberté pour dénoncer ce qu’il qualifie de confiscation de la voie publique. Selon leurs témoignages, un particulier a acquis plusieurs locaux mitoyens à l’immeuble E5 qu’il a transformés en restaurant. Il a étendu, par la suite, son bien sur plusieurs mètres du trottoir, sur lequel il a réalisé une plateforme utilisée comme terrasse. Les agents affectés au bureau de gestion de l’AADL, installé à proximité du commerce, n’ont pas réagi à ce qui s’apparente à une infraction. Pourtant, des habitants reçoivent des mises en demeure de l’AADL pour de simples paraboles sur les fenêtres, nous dit-on. La Gendarmerie, qui a fait un constat de la situation il y a quelques mois, n’a pas donné suite à la démarche. Ledit commerçant a-t-il obtenu les autorisations requises des services de l’APC ? Nos interlocuteurs n’en savent rien. Il n’en demeure pas moins que le procédé fait des émules. Deux autres commerçants sont en voie d’empiéter sur le trottoir et condamner les réseaux d’assainissement, pour des extensions extérieures de leurs magasins.
