Cette option a l’air de faire du chemin dans l’esprit des responsables de la DLEP (Direction du logement et des équipements publics) tellement ceux-ci sont convaincus qu’en comptant sur les seules entreprises locales, il n’y a guère d’espoir de pouvoir réaliser les différents projets inscrits dans le programme quinquennal 2010-2014, notamment ceux relevant de l’habitat, dans les délais impartis.
Ce qui peut, d’après eux, mener vers des situations qui seront difficiles à gérer sachant les promesses de relogement données aux milliers de prétendants qui languissent de voir leur tour arriver. Bien que reconnaissant du bout des lèvres les mérites de certaines entreprises ayant pignon sur rue qui vont, estime-t-elle, parfois au-delà de leurs ressources intrinsèques pour être dans les normes concernant les programmes d’habitat, Mme Amirèche Wahiba, la DLEP, qui s’est exprimée sur les ondes de la radio locale, n’est pas en effet contre l’idée de s’accorder les services des opérateurs étrangers pour faire avancer à un rythme acceptable les projets étayant son voeu sur l’expérience des wilayas voisines. » On ne peut pas spéculer sur le volume de projets car si on se compare avec les wilayas de Skikda et de El-Tarf par exemple, on s’aperçoit qu’on a hérité pratiquement des mêmes notifications particulièrement en matière de logements.
Quand on prend en compte le nombre extraordinaire des entreprises dont dispose notre wilaya, je suis tentée de faire abstraction de toute autre solution que de celle de compter sur nos propres moyens mais la question qui intervient ici est la suivante : est-ce que réellement on est capable d’achever tous les projets conformément aux délais fixés. Personnellement, je n’en suis par sûre, vu le manque relatif de performance de nos entreprises.
C’est pourquoi d’ailleurs le wali a écrit à M. Sellal pour lui demander de nous autoriser à opter pour le gré à gré avec de puissantes entreprises étrangères notamment chinoises, italiennes et espagnoles à qui on confierait une grande partie des projets comme par exemple ceux de la Cour de justice, du pénitencier, des 8000 places pédagogiques et des 4000 lits du pôle d’extension de l’université, en plus de ceux du logement, des projets qu’ on n’est toujours pas capable de lancer faute d’entreprises compétentes… » a commenté Mme Amirèche.
Hamid Fraga