Réaction du pôle des forces du changement au message présidentiel “Il y a vacance du pouvoir au sommet”

Réaction du pôle des forces du changement au message présidentiel  “Il y a vacance du pouvoir au sommet”
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Après les partis de l’opposition qui y ont pris position individuellement, la scène politique a consigné, hier, la première expression d’une riposte solidaire au message présidentiel, lu jeudi à Ghardaïa par Benamar Zerhouni, à l’occasion de la commémoration du 53e anniversaire de la signature des accords d’Évian : celle du Pôle des forces du changement (PFC), agglomérat de partis coordonné par le président du parti en voie de constitution Talaiou El-Houriet, Ali Benflis.

Le Pôle des forces du changement, réuni, en effet, à Alger, est arrivé à la même conclusion que celle exprimée par nombre d’acteurs politiques depuis jeudi. Pour le PFC, il y a incontestablement vacance du pouvoir. “Le message lu à Ghardaïa et attribué au premier responsable du pays confirme la vacance du pouvoir au sommet.

À ce sujet, le Pôle des forces du changement a constaté avec une extrême préoccupation que des forces occultes néfastes pour l’intérêt supérieur de la Nation et pour l’existence même de l’État national ont tiré avantage de la vacance du pouvoir pour s’approprier des pouvoirs constitutionnels qui ne sont pas les leurs et pour prendre possession indûment du centre de la décision nationale”, est-il noté dans un communiqué rendu public à l’issue de la réunion.

Le Pôle des forces du changement, chez qui ne subsiste aucun doute visiblement quant à l’incapacité du président Bouteflika à assumer ses charges, s’est élevé, il allait sans dire, contre les intimidations qui ont visé l’opposition. Il a affirmé avoir “rejeté avec des sentiments d’extrême indignation les intimidations, les accusations et les menaces que contient ce message irresponsable et tient pour responsables ses auteurs de tout glissement et dérapage pouvant résulter de ces menaces, de ces provocations et de ces charges”.

LG Algérie

Le Pôle des forces du changement a interprété la sortie présidentielle à l’occasion du 19 Mars comme un assaut contre les bastions de l’alternative démocratique que le régime politique se croit autorisé de mener, après qu’il eut mis, a souligné le PFC, sous son emprise toutes les institutions constitutionnelles et, sous sa coupe, de vastes pans du paysage politique national mais aussi après s’être entouré de “puissants groupes d’intérêt, de pression et d’influence”.

S. A. I.