Après avoir fait des mains et des pieds pour » réintégrer » le RCD par le biais d’un coup d’Etat contre l’actuel président Mohcene Belabès, Rabah Boucetta semble jeter l’éponge quant à son idée initiale en confiant à des « proches » selon Algérie focus, vouloir créer sa propre formation politique. Ancien secrétaire national chargé de l’organique avant de se voir évincé du parti à la faveur du dernier congrès du RCD, Rabah Boucetta aurait ainsi en confiant à ses proches que son » nouveau parti est fin prêt « , abandonné l’idée d’un retour au parti.
L’ancien responsable du RCD n’a pas tardé après son éviction du parti, à réunir » certains cadres » à l’occasion de la célébration du 24ème anniversaire du Rassemble-ment pour la culture et la démocratie, pour évoquer l’idée de la destitution du tout nouveau président élu, qui aurait selon lui, « dévié » le parti et n’aurait pas respecté ses principes fondamentaux. Dans un premier temps, Boucetta qui avait lancé officiellement, le mouvement de redressement du RCD, avait simplement souhaité le retour de Saïd Sadi aux commandes du parti. Il exigeait à ce moment là, l’organisation d’un congrès extraordinaire pour le retour de l’ancien président. Quelques temps après, « boosté » certainement par quelques nouvelles adhésions, il change de fusil d’épaule et au cours d’une conférence de presse, qu’il a convoquée, il a expliqué que le but de son mouvement était la destitution de Mohsen Belabes. Point de retour de Saïd Sadi qui lui aurait dit non, signe qu’il n’allait pas le soutenir dans sa démarche. Il se lance alors dans » un travail de terrain » et s’est même réjoui du fait que, affirmait-il alors à pas moins de 57 membres du conseil national soutenant son mouvement, ainsi que plusieurs cadres et militants issus de 26 wilayas du pays. Pour justifier sa démarche, il retiendra plusieurs griefs contre l’actuel président du parti accusé notamment, de n’avoir pas été élu mais » intronisé » avant de l’accuser de vouloir vider le parti de ses militants. Il l’avait même qualifié de partisan du chef de l’Etat dont il veut un 4ème mandat. Depuis, Rabah Boucetta s’est muré dans le silence. Sa démarche semble avoir échoué. Même la direction du RCD ne prête pas de crédit à ce qu’il fait et préfère ne pas commenter. Les confessions à ses amis aboutiront-elles ?
Par Sofiane Aït Mohamed
