Les marques de soutien au jeune écrivain Kamel Daoud continuent à se manifester. Mardi, c’est la ville d’Oran où une cinquantaine de personnes, des universitaires, des avocats et des journalistes se sont donné rendez-vous devant le siège de la Cour pour exprimer leur soutien au chroniqueur du quotidien d’Oran.
Au terme de ce rassemblement sous surveillance policière discrète, les présents ont tenu à lire un communiqué dans lequel ils dénoncent ce qu’ils qualifient de « graves atteintes aux libertés fondamentales successives allant jusqu’à l’appel au meurtre de l’écrivain journaliste Kamel Daoud ».
Les manifestants ont également interpellé les pouvoirs publics pour leur exiger « d’assumer pleinement leurs obligations constitutionnelles de garantir l’intégrité physique et morale de toyus les citoyennes et citoyens ».
Quelques manifestants ont brandi des pancartes sur lesquelles on peut lire « ni Daesh ni Hamadaech », non au retour du terrorisme », « Oui à la liberté d’expression et de culte ». La manifestation qui aura duré environ une heure s’est achevée sans incidents, chacun des présents ayant regagné son lieu de travail