Le père de Florian Raspentino étant algérien, l’Olympien pourrait très bien être appelé en Equipe nationale d’Algérie pour disputer les qualifications pour la CAN 2013 et pour la Coupe du monde. A seulement 24 ans, le jeune attaquant de l’OM préfère, si la situation se présentait, prendre le temps de la réflexion. «Je n’y pense pas du tout. Je me concentre sur l’OM et on verra bien dans deux ou trois ans. Si on m’appelle, je ne refuserais pas mais si c’est cette saison, je préfèrerais attendre parce que je suis venu ici pour apprendre, et si je pars en janvier, ce serait compliqué à mon retour…»
Pressions de l’OM à cause de la CAN
Il y a, pourtant, quelques mois, Le Buteur a réussi à discuter avec Florian Raspentino quelques jours après son entretien avec Nordine Kourichi (lire Le Buteur du 18 décembre 2011). A cette époque, lorsqu’il jouait à Nantes, l’attaquant franco-algérien était prêt à répondre présent à une éventuelle convocation des Verts. Si aujourd’hui, il préfère temporiser jusqu’à deux ou trois saisons avant de jouer pour l’Algérie, c’est à cause des pressions exercées par les dirigeants olympiens au moment des négociations. Avec la Coupe d’Afrique qui se profile à l’horizon, les Marseillais ne veulent pas laisser partir un jeune joueur qu’ils viennent juste d’engager pendant un mois en Afrique du Sud. Raspentino, qui arrive dans un grand club, n’était pas vraiment en position de dire : «Soit je pars en équipe d’Algérie, soit je ne signe pas chez vous.» Cette phrase, il pourra la dire lorsqu’il se sera assuré un statut de titulaire. Et c’est à quoi il s’attelle depuis qu’il a signé à l’OM.