, Miguel Cervantès. Dans cet entretien, elle nous parle du lien qu’ont les Algériens avec l’œuvre et la vie de l’auteur de «Don Quichotte», qui a passé cinq années de captivité à Alger.
Le Temps d’Algérie : Comment évaluez-vous la participation à cette journée de lecture, consacrée à Miguel Cervantès ?
Raquel Romero Guillermas : Je peux vous dire qu’elle est très positive. Il y a eu environ une soixantaine de personnes qui ont lu des textes de Miguel Cervantès. Cette journée a été ouverte, le matin, par son excellence l’Ambassadeur d’Espagne M. Alejandro Polanco Matas. Il y a eu un représentant de l’ambassade de la Finlande, des étudiants algériens, des admirateurs de Cervantès et aussi des fidèles de l’Institut Cervantès d’Alger. Les participants ont lu des textes dans plusieurs langues, notamment en Espagnol, en Finlandais, en Anglais, en Arabe, en Français et en Catalan. C’est très appréciable comme participation à cet événement qui a duré deux heures.
On dit que les algériens aiment Cervantès. Qu’en pensez vous ?
Oui, ils aiment Cervantès et j’en suis très satisfaite. L’année dernière, c’était le quatrième centenaire de la mort de Miguel Cervantès. Nous avons organisé plein d’activités en Algérie sur ce grand écrivain, son œuvre et sa vie. Cette année, nous sommes partis avec une cadence un peu moindre que celle de l’année passée, mais le public est là. Les algériens, notamment ici à Alger, tout le monde connaît Cervantès. Ils le connaissent par rapport à la grotte Cervantès, située dans le quartier Belouizdad, mais aussi par rapport à son œuvre. A chaque fois qu’on organise des événements qui font partie de notre hommage à Cervantès, il y a beaucoup d’algériens qui sont engagés dans le monde de la culture qui viennent y prendre part.
Qu’est-ce qui intéresse le plus les algériens dans l’œuvre de Cervantès ?
D’abord, c’est une immense œuvre dans laquelle il y a pleins d’épisode et chapitres dans lesquels Alger est partie intégrante. Cela intéresse les algériens, mais il y a aussi la vie de Miguel Cervantès. Comme vous le savez, il a passé cinq ans de captivité ici à Alger. Pendant ces cinq années, il a formé son esprit et élargi sa culture, et donc les algériens savent que Alger fait partie, non seulement de l’œuvre mais aussi de la vie de l’auteur de «Don Quichotte».