Une journée « portes ouvertes » sur la police scientifique, initiée par la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), a été organisée mercredi à l’université de Constantine afin de présenter aux étudiants les débouchés offerts par cette spécialité de la police algérienne.
Le rapprochement entre l’université et la police scientifique figure parmi les « formules efficaces » mises en oeuvre pour permettre un « démarrage réussi » de la carrière professionnelle des étudiants intéressés par cette profession, ont estimé les organisateurs de cette manifestation.
Ces « portes ouvertes », organisées à l’université Constantine 1 avec la collaboration du Centre des carrières, a été mise à profit par les représentants de la DGSN pour insister sur « l’importance de créer des passerelles entre ces deux institutions pour permettre aux étudiants de mieux planifier leur avenir professionnel ».
La manifestation, entièrement dédiée aux métiers de la police scientifique, a pour but principal d’informer les étudiants désirant s’engager dans cette profession sur les conditions d’accès, les avantages et les obligations de ce métier, a indiqué le Pr. Nabila Aouabdia, directrice du Centre des carrières.
Les organisateurs de cette manifestation, placée sous le thème « vous avez les qualifications, nous avons les métiers », oeuvrent à informer les diplômés de l’université sur les offres de stages et de recrutement dans les rangs de la police scientifique.
Cette journée « portes ouvertes » au cours de laquelle les différentes spécialités de la police scientifique ont été présentées, a également constitué une occasion pour exposer dans les détails les différentes formules et les modalités de recrutement exigées par la DGSN.
Le directeur du laboratoire régional de la police scientifique, le commissaire divisionnaire Abdelhamid Mokhnacha, a insisté sur « l’importance de la communication » pour promouvoir la relation entre la police nationale et l’université.
Rappelant l’importance de la police scientifique dans la protection des citoyens et de leurs biens, ainsi que dans la conduite des enquêtes de police, ce responsable a souligné le caractère « déterminant » des compétences universitaires dans la consolidation de ce métier considéré comme le « complément fiable de la police judiciaire ».
Le Dr Abdelkrim Othmani, expert en médecine légale, a appelé, dans son intervention, les étudiants à « enrichir au mieux leurs connaissances pour servir avec la compétence voulue leur nation ». Il a également insisté sur l’importance « d’impliquer l’élite universitaire dans le domaine de l’expertise scientifique », avant d’appeler à la création d’un « Conseil d’éthique de la génétique » pour une meilleure prise en charge des affaires traitées par la police scientifique.
Cette journée « portes ouvertes » a été marquée par la présentation de plusieurs interventions qui ont traité, entre autres, de « l’exercice de la médecine légale en police scientifique » et de « la génétique moléculaire, en tant qu’un outil puissant d’investigation ».
Une exposition des équipements et des moyens modernes mis à la disposition de la police scientifique par la DGSN a été organisée dans le cadre de cette manifestation qui a attiré de nombreux étudiants.