Les membres de l’Assemblée populaire nationale (APN) ont souligné dimanche la nécessité d’oeuvrer à rapprocher l’administration du citoyen, à éradiquer la bureaucratie et à poursuivre la réforme de la justice afin que ce secteur prenne en charge les préoccupations des citoyens.
Le député Mohamed Baba du groupe parlementaire du Rassemblement national démocratique (RND) a mis en avant l’impératif d’améliorer le service public et de mettre l’administration au service du citoyen. Il s’agit, selon lui, de rapprocher les services publics des citoyens, notamment dans les régions du Sud, et de mettre en place des mécanismes de lutte contre la corruption et le
clientélisme.
Il a préconisé la mise en oeuvre des standards internationaux lors du nouveau découpage administratif en vue d’une meilleure prise en charge des préoccupations et problèmes des citoyens. La relance du développement dans les nouvelles wilayas doit tenir compte des vocations géographiques et socio-économique de chaque région, a-t-il insisté.
La santé de proximité, l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des médecins dans les wilaya du Sud, l’ouverture de nouveaux postes au profit des jeunes dans cette région et la création de marchés sur les zones frontalières figurent parmi les actions préconisées.
Pour le représentant du groupe parlementaire du Front de libération nationale (FLN), Abdelkader Hadjoudj, les efforts doivent être axés sur la réforme de la justice en vue de réaliser les objectifs escomptés, notamment la levée des entraves bureaucratiques.
La nécessité de lutter contre la violence en milieu scolaire et la promotion du système de santé ont été également mises en avant par le député.
Fatiha Ghouinet, du même parti, a estimé, pour sa part, nécessaire, d’oeuvrer en faveur de la qualification des magistrats et la consécration de l’indépendance de la justice au regard des mutations que connait la société algérienne dans différents domaines.
Les préoccupations des jeunes notamment en matière d’emploi, de formation et d’enseignement doivent être prises en compte, a-t-elle insisté, rappelant que la ressource humaine était l’outil du développement.
La chambre basse du Parlement poursuivait dans l’après-midi le débat du plan d’action du gouvernement. Les députés exprimeront leurs préoccupations et formuleront leurs observations sur le plan d’action présenté auparavant par le Premier ministre Abdelmalek Sellal.