Rapport officiel des observateurs européens sur les législatives de mai : M. Salafranca cette semaine à Alger

Rapport officiel des observateurs européens sur les législatives de mai : M. Salafranca cette semaine à Alger

Les sources indiquent que le contenu du rapport en question n’apporte pas de nouveaux éléments sauf peut-être des recommandations et des observations pour une meilleure organisation des échéances électorales visant à renforcer la transparence du processus électoral dans le cadre des réformes politiques

Au moment où la septième législature de l’Assemblée nationale a été installée le 26 juin et le mandat de ses nouveaux députés validé peu avant la cérémonie de clôture de la session de printemps du Parlement algérien dans ses deux chambres, le Conseil de la nation et l’Assemblée populaire nationale, le 2 juillet passé, l’Algérie se prépare à l’organisation de nouvelles échéances électorales pour le compte du renouvellement des 1.541 Assemblées populaires de commune et des 48 Assemblées populaires de wilaya.



Il est bien évident que les élections locales et de wilaya n’ont pas la même connotation politique que celles comptant pour les législatives. Elles requièrent toutefois une importance déterminante et cruciale dans la vie des citoyens et citoyennes, mais elles viennent surtout compléter le processus des réformes politiques décidées par le Chef de l’Etat avec la révision des lois relatives, notamment aux statuts de la commune et de la wilaya, aux lois sur le régime électoral, la représentation des femmes dans les assemblées élues, l’augmentation du nombre des sièges des assemblées en raison des statistiques du dernier recensement de la populaire.

Et c’est à ce titre qu’elles doivent bénéficier des meilleures conditions pour leur bon déroulement et organisation. D’où l’intérêt que manifestent les membres et dirigeants des partis politiques dans leur préparation à ces échéances électorales.

Il est bien évident que les partis et personnalités nationales, ayant appelé à une plus grande surveillance et contrôle des élections législatives, renouvelleront leur  souhait de voir une plus grande participation des missions et délégations d’observation et de surveillance de ces joutes.

Et c’est à juste titre que les des informations commencent à circuler sur les rapports finaux des précédentes missions de surveillance et d’observation des législatives du 10 mai dernier, à l’instar de celui de la Mission de l’Union européenne, conduite par son chef de délégation, José Ignacio Salafranca.

En effet, l’Union européenne, qui a salué au lendemain du scrutin le déroulement  pacifique des législatives, considérant qu’elles constituent «un pas en avant» dans le processus des réformes en Algérie qui devrait déboucher sur une révision de la Constitution à la fin de l’année en cours afin de consolider la démocratie et l’Etat de droit.

Le délai de remise du rapport final sur les élections législatives de mai dernier aux autorités algériennes au  terme de trois mois se rapproche, et des éléments d’information circulent, confirmant les premières impressions des différentes délégations internationales d’observation présentes en Algérie.

En effet, le chef de la mission des observateurs de l’UE, forte de plus de 150 observateurs, José Ignacio Salafranca, a parlé d’un «scrutin ordonné» qui s’est «déroulé dans le calme et la transparence», depuis l’ouverture jusqu’au dépouillement, «un scrutin qui marque un pas  dans la consolidation de la démocratie et les droits de l’homme en Algérie». Il a appelé à «approfondir» ces initiatives afin de raffermir la confiance chez le citoyen.           L’on croit savoir que le chef de la Mission d’observation de l’Union européenne (MOE) pour les élections législatives algériennes du 10 mai dernier est attendu cette semaine à Alger, dans le cadre d’un déplacement avec, au menu, la remise aux autorités algériennes et la présentation à la presse du rapport officiel des observateurs européens sur les élections législatives.

Houria A.