Rapport du CIE de 2014, 76,6 milliards de dollars d’investissements pour l’Algérie

Rapport du CIE de 2014, 76,6 milliards de dollars d’investissements pour l’Algérie
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L’investissement brut de capital fixe en Algérie a connu une hausse appréciable en 2O14. Le montant des investissements réalisés durant cette période est passé de 71 milliards de dollars en 2013 à 76,6 milliards de dollars en 2014, lit-on dans le rapport sur l’évolution des conditions économiques et sociales en Afrique du nord, réalisé par le CIE.

Selon le Comité intergouvernemental des Experts (CIE) du Bureau sous-régional de la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), relativement au PIB, cette amélioration de l’investissement brut a atteint 35% en 2014. Une tendance haussière qui s’explique par la mise en place d’une politique publique d’investissements à travers le plan quinquennal d’investissements 2009-2014, note le même rapport. Toutefois, les IDE ont connu une légère baisse en 2014 ; ils ne représentent que 2,2% en 2014 contre 2,3% en 2013 de ces investissements.



L’Algérie est le seul, pays qui a réalisé de bonnes performances en matière d’investissements dans la région de l’Afrique du nord. Le rapport, présenté à Rabat au Maroc, prévoit également la poursuite de cette tendance à la hausse pour les prochaines années, malgré les incertitudes liées au prix du pétrole dont les cours ont une influence significative sur la capacité d’investissement à long terme.

Le même rapport souligne en outre que la part du secteur de l’industrie dans le PIB en 2014, est estimée à 62,5% pour l’Algérie contre 47,7% en Libye et 39% en Egypte.

LG Algérie

Autre volet abordé par le rapport, l’évolution des échanges intra régionaux. Le rapport, souligne que les échanges intraafrique du nord ont augmenté de plus de 10 % en 2013 par rapport à l’année précédente. Le volume est passé de 8,7 milliards de dollars en 2012 à 9,6 milliards de dollars en 2013. Prés de deux tiers, soit 36% du commerce intraafrique du nord est assuré par l’Algérie.

De notre envoyée spéciale à Rabat Nassima Benarab