l’ONG déclare que cette année est la onzième année consécutive où le niveau de liberté globale dans le monde baisse, 37 % de la population mondiale ne serait pas libre, tandis que 24 % vive dans des États partiellement libres.Les personnes vivant dans des pays où la démocratie serait complète se chiffreraient qu’à 39 %. L’Algérie est l’un des pays que cette organisation considère comme un « pays non libre » , d’ailleurs, Freedom House, une organisation non gouvernementale financée par le gouvernement américain, fait figurer l’Algérie dans sa liste des 49 pays jugés comme non libres dans son classement 2018.
Cette liste regroupe tous les pays ou la démocratie serait partiellement ou totalement étouffée. Notre payé a encore une fois été mal classée par rapport aux pays voisins, comme la Tunisie, seul pays considéré comme libre de la région et du monde arabe, ou encore le Maroc en obtenant un score de 35/100 pour l’année 2017 soit le même résultat obtenu pour l’année 2016. Selon cette organisation, l’Algérie obtient une note de 6 pour les libertés politiques et 5 pour les libertés civiles faisant partie de la meme catégorie que la Jordanie, le Venezuela ou encore le Gabon.
Dans la case des «pays libres», qui compte 87 nations, on retrouve la Finlande, la Norvège et la Suède avec un score de 100. Ils sont suivis par le Canada et les Pays-Bas (99), puis l’Uruguay, la Nouvelle Zélande et l’Australie (98). La France a une note agrégée de 91, les États-Unis obtiennent un 90 un classement qui ne prend en compte les dernières restrictions imposés par l’administration Trump. Plusieurs pays européens obtiennent une note entre 90 et 97. Dans le bas du tableau, on retrouve l’Erythrée, l’Ouzbékistan, la Chine et l’Arabie Saoudite.
Parmi les 12 pays où l’absence de droits politiques et de libertés civiles serait presque totale, nous trouvons la Syrie, qui figure comme le pays où la situation serait la pire, l’ONG accordant le score de -1/100 à l’État gouverné par Bachar el-Assad.
