La dernière visite en date du secrétaire d’Etat auprès du ministère des Affaires étrangères, chargé de la communauté nationale à l’étranger, Halim Benatallah, à Béjaïa, s’est caractérisée par l’insatisfaction totale de ce dernier.
Supervisant l’arrivée du premier bateau au programme de cette saison estivale, M. Benatallah a déploré que «c’est un échec complet».
A ce titre, le directeur de la Police des frontières, le commissaire divisionnaire Khelifa Ounissi a profité de la conférence de presse à l’occasion de la mise en œuvre du plan Azur de la Sûreté nationale ; pour rejeter les accusations d’incompétence de ses services. Qualifiant l’acte d’«exceptionnel qui ne fait pas la règle», M. Ounissi a apporté les mises au point nécessaires. «Pour ce qui est du Béjaïa, je tiens à préciser que plusieurs passagers avaient débarqué sans remplir leurs fiches de police. Ce qui a nécessité l’intervention des policiers pour le faire», insiste-t-il. En outre, a-t-il soutenu, «la majorité des passagers étaient des retraités. Ce qui a nécessité plus de temps, sachons que le temps de traitement d’un passager est d’environ 30 secondes à 1,30 minutes». Indiquant que l’accueil des passagers passe par plusieurs étapes, le commissaire divisionnaire a, toutefois, déploré que «nous traitons manuellement» ces formalités. Mais, a-t-il poursuivi, «le système actuel va complètement disparaître, et ce, dans le cadre du passeport biométrique ainsi que la modernisation des postes de contrôle» dans les ports et aéroports, outre les postes de transit, installés sur les tracés frontaliers du pays. Par ailleurs, le DPF a déclaré : «En été on parle généralement de facilitations.Si j’avais à choisir entre facilitation et sécurité j’aurais sans hésiter choisi la sécurité». Il a ainsi lancé : «Nul n’est dispensé du contrôle». En outre, «la facilitation n’est pas un couloir vert mais c’est la diminution du temps de traitement des passagers», a-t-il encore dit. C’est dire que des caméras, des scanners et autres matériels mis à la disposition des policiers des frontières, formés pour sécuriser, notamment les ports et aéroports du pays durant cette période des vacances qui coïncide avec le mois sacré de Ramadhan, et sur laquelle mise beaucoup d’observateurs du secteur du tourisme.
Par : Ahmed Bouaraba