Rapatriement : poignant cri de détresse d’une Algérienne en France

Rapatriement : poignant cri de détresse d’une Algérienne en France

Un véritable appel à l’aide a été lancé par une femme Algérienne bloquée en France. Suite au décès de sa sœur en Algérie, cette Ressortissante Algérienne, qui s’est heurtée à la fermeture des frontières, n’a pas trouvé d’autres solutions que celle de s’adresser, via une vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, au président Tebboune.

« Où êtes-vous Tebboune? Où êtes-vous le ministre des Affaires étrangères ? Où est le consulat », s’est ainsi qu’une ressortissante Algérienne implorait, alors qu’elle a éclaté en pleurs, les hauts responsables Algériens afin de trouver une solution pour rapatrier des Algériens qui se trouvent empêchés de rentrés dans leur pays.

La raison derrière la déroute de cette ressortissante Algérienne est le décès de sa sœur qui habitait en Algérie. Apparemment très touchée par cette disparition soudaine, elle n’a pas trouvé cependant comment faire pour rentrer au pays afin d’assister aux funérailles.

« Pourquoi vous fermez les frontières ? Nous avons des morts. J’ai perdu ma sœur, je n’ai pas pu la voir Mr Tebboune. Mobilisez un avion, un bateau pour que nous puissions rentrer voir nos morts », s’interroge et implore la ressortissante Algérienne, toujours en sanglotant.

Frontières fermées, rapatriement suspendu

Les frontières Algériennes sont fermées depuis plus d’une année. Des centaines de ressortissants Algériens tentent vainement de rejoindre le pays depuis plusieurs mois. Les programmes de rapatriement lancés par le gouvernement et opérés par la compagnie aérienne Air Algérie sont suspendus depuis le début du mois de mars. Aucune date de reprise n’a été communiquée.

En France, où l’essentiel de la diaspora Algérienne réside, les tensions sont palpables. Un rassemblement de certains ressortissants a été même enregistré devant le consulat général d’Algérie à Paris. Les ressortissants voulaient savoir si les frontières allaient bientôt être ouvertes. Pour seule réponse, ils ont eu droit à un « c’est pas nous, il faut demander à l’état Algérien ». Un employé du service consulaire a même comparé le consulat à « la mairie de Bachdjerrrah ».