«Je ne suis pas de ceux qui abandonnent la mission pour laquelle ils ont été élus sous prétexte qu’ils ont été désignés à un poste plus élevé. J’ai encore du travail à effectuer à la Fédération algérienne de football et je compte aller jusqu’au bout de mon mandat, c’est-à-dire pour encore deux ans.»
uer, il ne faudrait pas prendre cela comme une catastrophe eu égard à tout ce que cette magnifique équipe nous a valu comme satisfactions. En tout cas, il faut savoir préparer l’avenir et tout ce que nous faisons c’est pour que notre football soit plus fort et par la même occasion son équipe nationale.»
Le président de la FAF aura certainement à parler de tout ce qu’il nous a dit lors de la présentation du bilan moral le jour de l’Assemblée générale ordinaire de cette instance le 28 mars prochain à Annaba.
«Je ne sais pas si vous vous rappelez mais il y a quelques années de cela, au cours de mon premier mandat, j’avais dit qu’il nous fallait parvenir à faire fonctionner la FAF sans le concours financier de l’Etat. Je peux dire aujourd’hui que nous sommes arrivés à réaliser cet objectif.
Pour votre information, j’ai pu voir le bénéfice engrangé par notre fédération durant l’année 2010. Il est de 150 milliards de centimes. Jamais depuis l’indépendance du pays, le football algérien n’avait réussi à récolter une telle somme. Nous l’avons fait et cela servira notre discipline à devenir encore plus grande.»
Pour terminer, nous n’avons pas manqué de demander à Mohamed Raouraoua ce qu’il comptait faire dans deux ans quand son mandat à la tête de la FAF se terminera.
A ce moment là, il ne s’est pas empêché de rire. «Je crois que je n’ai plus le droit de me représenter puisqu’on vient de me faire savoir que le nouveau décret sur les fédérations sportives indique que nous sommes élus pour un seul mandat.» Et quand nous avons insisté, il nous a répondu : «Chaque chose en son temps. En tout cas, le plus important est ce que nous devons laisser au football algérien.»
A. A.