Hier, Mohamed Raouraoua, président de la Fédération algérienne de football, était reçu par la Commission Bensalah chargée de recueillir les avis des personnalités nationales et politiques sur les réformes politiques à engager.
A l’issue de l’audience, le patron du football algérien s’est exprimé devant la presse sur quelques questions de l’heure, notamment celle concernant le prochain sélectionneur national. A ce point, il a maintenu le cap du communiqué ayant sanctionné la réunion du Bureau fédéral du 8 juin dernier : «Le futur coach des Verts est un étranger.» Il s’agira d’un entraîneur choisi parmi cinq candidatures jugées sérieuses retenues par la commission d’études des dossiers, sur une cinquantaine de candidatures envoyées.
Répondant au Premier ministre et président du Rassemblement national démocratique (RND), Ahmed Ouyahia, qui avait critiqué l’option de l’entraîneur étranger, arguant que les meilleurs résultats de la sélection nationale ont été réalisés avec des entraîneurs algériens, Raouraoua a affirmé que «Ouyahia a exprimé un avis personnel sur l’Equipe nationale et la nationalité de l’entraîneur» et qu’il «respecte» cet avis. Cependant, il a défendu sa vision des choses : «Qui ne veut pas d’un entraîneur algérien ? Mais les conditions ont changé.» Il n’a pour autant pas fui ses responsabilités puisqu’il a admis «assumer les décisions prises» et partager «la responsabilité de la défaite contre le Maroc».
