Raouraoua refuse les 2 conditions de Benchikha: On parle de Fergani en attendant un grand entraîneur

Raouraoua refuse les 2 conditions de Benchikha: On parle de Fergani en attendant un grand entraîneur
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Deux joueurs cadres ne veulent pas de lui de Benchikha.

Les discussions entre Raouraoua et Benchikha pourraient être un coup d’épée dans l’eau. Tout s’est précipité en deux jours en effet.

Il y a eu une première rencontre entre les deux hommes juste après la démission de Saâdane au cours de laquelle, le président de la FAF a accédé aux deux conditions de Benchikha : choisir son propre staff et diriger l’équipe jusqu’à la fin des éliminatoires voire même durant la phase finale de la CAN-2012 au cas où les Verts se qualifient.

Déjà, Raouraoua n’avait pas beaucoup apprécié que l’information soit reprise le lendemain par toute la presse. Il a d’ailleurs illico presto demandé à Benchikha de changer sa puce pour ne plus être dérangé par les journalistes.

Au cours de la deuxième discussion entre les deux hommes, Raouraoua a expliqué à Benchikha qu’après mûre réflexion, il ne pouvait pas accepter ses conditions. « Djelloul et Belhadji connaissent au moins l’équipe et ils pourraient t’être utiles. Tu diriges le match de Bangui avec eux, après on verra », lui aurait-il suggéré. Une suggestion qui a vite refroidi Benchikha.

Ce dernier ne comprenait pas pourquoi le président de la FAF tenait tant à des techniciens qui n’ont servi presque à rien durant leur présence aux côtés de Saâdane.

Deux joueurs cadres ne veulent pas de lui

Que s’est-il passé durant ces deux jours pour que le président de la fédération change de position ? Primo : Raouraoua ne s’en cache jamais : il veut un entraîneur étranger d’envergure pour l’équipe nationale et Benchikha ne pourrait être qu’un intérimaire à ses yeux.

Secondo : deux joueurs cadres de l’équipe nationale se sont montrés très réticents à l’idée de travailler avec Abdelhak Benchikha qui traîne une réputation de « général », comprendre pas là de dictateur.

Une réputation qui contraste complètement avec l’indulgence de Saâdane qui préférait, lui, fermer les yeux sur certains « trucs » et responsabiliser plutôt les joueurs. L’autre raison ce sont les critiques acerbes de Benchikha à l’encontre de certains joueurs sur la chaîne Nessma au cours de la CAN-2010.

Fergani en pompier

Devant l’urgence de la situation, le président de la FAF qui, en parallèle, prospecte toujours pour choisir un grand entraîneur après le match face à la République centrafricaine, pense à une solution locale. Il aurait même demandé à Ali Fergani ancien capitaine et sélectionneur des Verts de « dépanner » en dirigeant la sélection à Bangui.

Raouraoua a jugé que Fergani en tant que membre du bureau fédéral donc proche des affaires de l’équipe nationale pourrait bien jouer le rôle de pompier comme il l’avait fait en remplaçant Waseige il y a cinq ans. On ne connaît pas encore la réponse de Fergani qui passe en ce moment l’Aïd en France auprès de sa famille.