Tout comme des millions d’Algériens, le président de la Fédération algérienne de football, Mohamed Raouraoua, souhaitait que la sélection algérienne s’impose par un large score face au Rwanda afin que l’ultime match face à l’Egypte ne soit pas décisif, toutefois il est content de cette victoire remportée par les coéquipiers de Ziani qui place l’Algérie en tête du groupe C. Au sujet des calculs que beaucoup se sont mis à faire sur les chances de qualification de l’Algérie et sur toutes les probabilités, le premier responsable du football algérien s’est montré étonné. «Je ne comprends pas pourquoi on fait tant de calculs sur l’éventualité de terminer la compétition avec une égalité parfaite avec l’Egypte, comme si nous étions sûrs de perdre sur le score de 2 à 0. Chacun sait que rien n’est sûr dans le monde du football, tout est possible et rien ne sert de trop spéculer avant une rencontre», dira Raouraoua.
«On ne formulera pas de réserves sur le Rwanda»
A propos du fait que des réserves aient été formulées sur le Rwanda à cause de leur refus de donner le coup d’envoi de la reprise de la rencontre après le troisième but de l’Algérie, Raouraoua dira : «On n’a pas fait de réserves et nous ne comptons pas le faire pour la simple raison que l’arbitre est le seul maître du temps sur le terrain. Il a sifflé la fin de la rencontre avant que le temps additionnel ne soit écoulé et avant que les Rwandais n’effectuent le centre, c’est de ses prérogatives.»
«En cas d’égalité parfaite, ce sera le tirage au sort»
Après le match, beaucoup se sont demandé sur quel critère sera désigné le qualifié du groupe C dans le cas d’une égalité parfaite entre l’Algérie et l’Egypte, chacun est allé de sa propre version. Pour Raouraoua, les choses sont claires. «Selon la réglementation de la FIFA pour ce genre de cas, l’ultime critère est celui du tirage au sort. Maintenant si un nouveau critère est mis en place, ce sera à la FIFA d’en décider, mais à l’heure actuelle, c’est le tirage au sort», a estimé Raouraoua.
«Je dis à M. Zaher : ‘‘regardez ce qu’a fait l’arbitre du match Algérie-Rwanda’’»
Le président de la FAF n’a pas trop apprécié les déclarations incendiaires de son homologue égyptien avant le match Algérie-Rwanda. «Ce que je peux dire à M. Samir Zaher est que l’Algérie est un pays qui a des frontières stables et qui n’a pas besoin de contrôleurs internationaux. Je ne vois pas pourquoi on aurait mis spécialement l’arbitre de la rencontre Algérie-Rwanda sous haut contrôle. Je dis à M. Zaher : “regardez ce qu’à fait cet arbitre’’», conclura le président de la FAF.