Raouraoua : «On est satisfaits du travail accompli par Halilhodzic»

Raouraoua : «On est satisfaits du travail accompli par Halilhodzic»
raouraoua-on-est-satisfaits-du-travail-accompli-par-halilhodzic.jpg

Le président de la FAF a réitéré sa confiance au sélectionneur national, Vahid Halilhodzic. «M. Halilhodzic fait un excellent travail. Il a prouvé, depuis qu’il est à la tête de la sélection nationale, qu’il est l’homme de la situation. Ses résultats sont positifs. (Un nul en Tanzanie et deux victoires face à la Centrafrique et la Tunisie). On est à fond avec lui.»

«Il paye avec son propre argent le loyer de sa villa»

A propos du sélectionneur national, Mohamed Raouraoua a tenu aussi à répéter encore une fois que c’est le sponsor qui assure son salaire et non la FAF. A propos de la villa luxueuse qu’occupe le Bosnien à Dar Diaf, il précise : «C’est lui-même qui paye le loyer pour la villa qu’il occupe à Alger. La FAF ne lui paye rien du tout.»

«Aucun autre entraîneur n’a eu les moyens qu’a eus Aït Djoudi»

Mohamed Raouraoua a, par ailleurs, commenté l’élimination de l’équipe nationale olympique, qu’il a d’ailleurs qualifiée de «malheureuse». «Je tiens à dire que jamais, au grand jamais, une équipe nationale olympique n’a bénéficié de l’appui de la FAF et de son soutien comme ce fut le cas avec les U 23 de Azzedine Aït Djoudi. On les a vraiment mis dans des conditions très favorables. La FAF n’a rien à se reprocher, bien au contraire.»

«On ne peut pas comparer les joueurs qui évoluent en Europe avec ceux qui jouent en Algérie»

Sans langue de bois ni hypocrisie aucune, le président de la FAF fera la révélation suivante : «Il faut être réalistes. Faire une comparaison entre un joueur qui joue en Europe, qui a à sa disposition 5 terrains ou plus, pour s’entraîner et un autre qui joue en Algérie, qui n’a même pas un stade pour la compétition officielle est impossible. On est loin de ce niveau-là, c’est évident.»

«La FAF ne peut pas assumer les échecs de la sélection»

Par la suite, toujours en ce qui concerne les succès et les échecs de la sélection nationale, Mohamed Raouraoua a tenu à appeler les journalistes présents à faire preuve d’objectivité dans leurs critiques : «Je ne comprends pas comment on peut accuser la FAF de l’échec d’une sélection. Notre travail est de mettre les moyens possibles pour réussir et les équipes dans de bonnes conditions et on l’a fait, le reste, je pense, n’est pas de notre ressort. Raouraoua ne va quand même pas entrer sur le terrain et marquer des buts !».

«Les coaches ne doivent pas assumer seuls la responsabilité»

«Ça serait injuste aussi d’accuser les joueurs ou les entraîneurs. La responsabilité doit être assumée par tout le monde. Gian Assamoah a éliminé le Ghana des ¼ de finale du Mondial et après il l’a refait en ½ finale de la CAN. Drogba a raté un penalty en finale de la CAN…va-ton accuser les fédérations ghanéenne et ivoirienne pour ça ?»

«Les U20 disputeront les éliminatoires des JO de 2016»

«Le nouveau sélectionneur des U20 a commencé son travail. On va bien préparer la CAN de 2013. On mettra tout en œuvre pour réussir, y compris le centre de Sidi Moussa qui sera mis à la disposition de cette catégorie. Ce sont ces mêmes joueurs qui vont disputer les JO de 2016»

A. B.

Pour commémorer le 50e anniversaire de la création de la FAF :«Le Brésil, l’Argentine, la Bosnie et l’Afsud ont dit oui»

l A l’occasion du 50e anniversaire de la création de la FAF et de l’indépendance, la FAF organisera un petit tournoi en novembre prochain à Alger. Mohamed Raouraoua a contacté et invité plusieurs fédérations. 4 d’entre elles ont donné leur accord. «On a le OK du Brésil, de l’Argentine, de l’Afrique du Sud et de la Bosnie (Vahid a tenu à ce qu’elle soit présente) pour venir à Alger partager avec nous la joie du 50e anniversaire de l’indépendance et de la création de la FAF en attendant les autres nations et même les clubs avec lesquels on est en négociation et sur lesquels je ne peux pas me prononcer pour le moment», dira Mohamed Raouraoua. Ainsi, l’Algérie préparera la CAN 2013, si elle est qualifiée, bien sûr, en se mesurant à de grandes nations de football et même à de grands clubs européens et peut-être africains et asiatiques.

A. B.

Situation financière : l’argent coule à flots «100 milliards dans la caisse de la FAF»

La situation financière de la FAF est excellente. C’est en tout cas ce qu’a déclaré Raouraoua. «Nous avons 100 milliards dans nos caisses. C’est exclusivement l’argent de nos sponsors et de la publicité. On a 25 milliards de plus que la saison dernière», dira Raouraoua

«Les 35 milliards de l’Etat ne suffisent même pas pour faire fonctionner un club»

Par ailleurs et en ce qui concerne les subventions de l’Etat, le président de la FAF ajoute : «L’Etat nous offre 25 milliards chaque année. Je dois dire que cela ne suffit même pas aux dépenses d’un club de L1. De toute façon, on ne les pas touchés. L’argent de l’Etat est toujours dans nos caisses.»

«Un grand merci à Nedjma, Peugeot, Puma et Coca Cola»

«Je profite de cette occasion pour dire un grand merci à nos sponsors et partenaires que je cite : Nedjma, Coca Cola et Peugeot. A propos justement de Coca Cola, je tiens à vous informer qu’on va entrer en contact avec eux pour négocier la prolongation du contrat de partenariat qui nous lie.»

A. B.

Il tire sur les présidents qui s’accrochent à leur poste : «Les clubs ne vous appartiennent pas, ouvrez le capital ou injectez votre propre argent»

l «Les président de club doivent ouvrir le capital et laisser les hommes d’affaires ou les simples supporters investir dans ce qu’ils aiment. Le temps de l’égoïsme est révolu. Il faut qu’ils acceptent cette vérité. Qu’ils quittent leur poste ou qu’ils injectent leur propre argent. Certains présidents font comme si le club leur appartenait. Même moi, je dois partir un jour parce que la FAF ne m’appartient pas.»

«L’Etat doit s’occuper des autres disciplines et laisser la gestion du football à la FAF»

C’est la première fois que Raouraoua le dit publiquement. Dans l’une de ses phrases, il piquera le MJS, même indirectement sur son envie de s’impliquer dans le football et de s’immiscer dans le travail de la FAF. «Je ne comprends vraiment pas comment l’Etat peut s’ingérer dans le football. Il y a une FAF, et c’est la seule habilitée à gérer le football. Qu’il s’occupe de l’athlétisme, de la boxe, du judo qui sont des disciplines en voie de disparition…»

A. B.

Corruption : «La FAF ne laissera pas faire»

Le dossier USMH-CSC et les accusations de Laïb à l’encontre des Constantinois qui auraient tenté de soudoyer ses joueurs ont été évoqués lors de cette assemblée. Raouraoua menace : «la FAF ne restera pas en retrait. Elle va s’impliquer directement dans ces affaires de corruption et ira jusqu’en justice pour punir les acteurs de ces actes. Seulement, dorénavant, celui qui porte des accusations graves, comme celles de l’USMH, doit fournir des preuves tangibles. Sinon, il devra en assumer les conséquences.»

A. B.

Infrastructures : Tout en précisant que Sidi Moussa, c’est grâce à Bouteflika et Ouyahia

«L’Etat doit impérativement intervenir»

Au cours de son long exposé, Mohamed Raouraoua a tenu en premier lieu à «remercier le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, qui ont intervenu personnellement pour trancher en notre faveur concernant le centre technique de Sidi Moussa». «On a déboursé, de notre propre argent, 5 milliards pour faire de ce centre un vrai bijou. Je tiens aussi à l’occasion à remercier M. Haddad d’avoir pris en charge les travaux de la pose du gazon naturel sur l’un des terrains de ce centre. Cela nous a évité de perdre de l’argent. Alors, Haddad, merci», a-t-il ajouté, insinuant que le MJS a laissé le centre dans une situation lamentable. A la fin, Mohamed Raouraoua appelle les autorités concernées à s’investir plus et à construire des infrastructures dignes d’un pays comme l’Algérie. «Le NAHD est un très grand club, mais il n’a même pas un stade pour recevoir ses adversaires. L’Etat doit construire des stades, c’est nécessaire et obligatoire. Dites-moi comment vous expliquez l’arrêt de notre championnat après la chute des neiges ? Ça prouve qu’on est loin, très loin de ce qu’on devrait être», dira-t-il.

«On vise à construire notre Clairefontaine»

Ambitieux, Mohamed Raouraoua dira aussi que la FAF ambitionne, en plus d’un hôtel 4 étoiles, de construire un grand centre d’entraînement pour les équipes nationales comme celui de Clairefontaine (France). «Mais on attend toujours un signe du MJS», regrette-t-il.

«Obligé de jouer à Blida»

Pour l’équipe nationale, Raouraoua pense qu’elle n’a pas d’autre choix que de recevoir ses adversaires à Blida. «On n’a pas un autre stade que Tchaker. J’ai peur qu’on soit obligés d’y recevoir tous nos adversaires.»

«Ce qui s’est passé à Port-Saïd peut facilement se reproduire chez nous»

Commençant par dire que le BF va étudier les nouvelles instructions de la FIFA concernant la sécurité, Raouraoua dira : «Ce qui s’est passé en Egypte, à Port-Saïd, peut facilement se reproduire chez nous. Nos stades ne sont pas suffisamment sécurisés, et c’est très grave» A. B.