Raouraoua : Notre objectif la finale de la CAN

Raouraoua : Notre objectif la finale de la CAN
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«Les faits ont été exagérés et ce qui s’est déroulé relève du passé»

Arrivé lundi en début de soirée à Marseille, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, a fait montre d’une grande efficacité : dans la soirée même, il a parlé aux joueurs et réglé la question du règlement intérieur dont des points étaient contestés.

Hier, c’est avec sérénité qu’il a assisté à la séance d’entraînement qui a eu lieu au stade de Toulon. Une sérénité qui a déteint fortement sur le staff technique et cela se voyait clairement. Cela se remarque même dans les déclarations que le patron de la FAF nous a tenues.

Peut-on dire que les choses se sont apaisées au sein de la sélection ?

Si on dit que les choses se sont apaisées, cela voudrait dire qu’il y a eu des tensions ou des problèmes. Or, il n’y a rien eu qui puisse nécessiter un apaisement. C’est la presse qui a versé dans l’exagération sur des faits tout à fait infimes.

La sérénité a toujours prévalu au sein de la sélection, tous les moyens ont été mis à la disposition des joueurs et du staff technique et le stage se déroule dans de bonnes conditions. Où sont donc les problèmes ?

Le principal problème, qui pourrait être considéré comme un malentendu, a trait au point du règlement intérieur relatif à la contrainte imposée aux joueurs internationaux d’avoir l’aval de la FAF avant de signer un contrat de publicité…

Ce n’est ni un problème ni un malentendu. Nous n’avons empêché aucun joueur de s’engager dans des campagnes publicitaires, à la seule condition que cela ne soit pas dans un secteur d’activité de l’un des sponsors officiels de la FAF.

La preuve :

Anthar Yahia, Rafik Saïfi et Mourad Meghni, par exemple, ont fait des campagnes pour des produits agroalimentaires sans que nous n’y ayons vu d’inconvénient. Cependant, s’agissant de domaines comme la téléphonie mobile ou les boissons gazeuses où nous avons des sponsors, à savoir Nedjma et Coca Cola, qui ont payé pour gérer les droits d’image de la sélection nationale, il ne serait pas acceptable que des concurrents, qui n’ont rien payé, tentent de casser l’engagement loyal de nos partenaires en signant des contrats individuels avec les joueurs.

Les joueurs se sont-ils montrés réceptifs à vos arguments ?

Bien entendu. Ils sont très soucieux de l’intérêt de la sélection. C’est juste qu’il y a eu une mauvaise compréhension de notre démarche. Ce sont des garçons de bonne famille et qui n’ont jamais eu d’intentions malsaines. A présent que les choses ont été éclaircies, il n’y a plus aucun problème. Ce qui s’est déroulé relève du passé. Nous sommes désormais tournés vers l’avenir.

Peut-on dire que l’esprit des joueurs est désormais résolument tourné vers la Coupe d’Afrique des nations, avec l’approche du premier match contre le Malawi ?

Leur esprit ne s’est jamais détourné de cet objectif. Il n’y a qu’à voir l’ambiance qui règne durant les entraînements pour se convaincre que les garçons sont très motivés. La concentration est à son summum et tout sera fait pour une bonne représentation de l’Algérie au cours de la CAN.

Qu’entendez-vous par une bonne représentation ?

Aller en finale inch’Allah ! Il est hors de question d’aller faire de la figuration en Angola. Si nous y allons, c’est pour aller le plus loin possible, soit jusqu’à la finale.

Foi de hadj Raouraoua ?

Oui, c’est moi qui le dis. Nous sommes ambitieux et nous irons loin inch’Allah.

Entretien réalisé par Farid Aït Saâda