Au cours d’une de nos précédentes livraisons, nous avons abordé le sujet du changement de domiciliation des Verts, à partir du mois d’octobre. En effet, le sélectionneur national Christian Gourcuff avait attiré l’attention du président de la FAF, Mohamed Raouraoua après la rencontre face aux Seychelles, lui demandant ainsi un changement de domiciliation. Gourcuff n’est pas allé par trente six chemins en faisant savoir au patron de la FAF que le stade Mustapha-Tchaker de Blida n’arrange pas les affaires de la sélection nationale. Il lui avait dit : «Si le stade du 5-juillet est prêt, pourquoi ne pas jouer là-bas ? Je pense que ce sera une bonne option pour nous. Pour les équipes qui défendent trop comme par exemple les Seychelles, le stade Tchaker les aide beaucoup par rapport à la largeur du terrain». Pour sa part, Mohamed Raouraoua avait donné son accord de principe, uniquement. Le président de la FAF a voulu bien réfléchir, mesurer le pour et le contre avant de prendre une décision finale, surtout qu’il avait été surpris la veille du match à la suite des échos qu’il avait reçu par rapport au manque d’engouement chez la population de Blida. Selon une source crédible, le président de la fédération a fini par prendre une décision finale, il y a quelques jours. Les Verts quitteront le stade Mustapha-Tchaker de Blida, pour aller au stade olympique d’Alger. Sachant que le stade a été rénové, il n’y a pas donc pas d’inconvénient de voir les Verts y retourner.
Le discours de Gourcuff l’a convaincu
Mohamed Raouraoua est désormais convaincu de quitter le stade Mustapha-Tchaker de Blida. Les arguments de Gourcuff, sur le plan technique semble l’avoir convaincu pour prendre une décision finale, alors qu’au cours d’une réunion du BF, Raouraoua avait annoncé que l’EN allait rester à Blida jusqu’à la fin de l’année. Outre les arguments de Gourcuff, Raouraoua souhaite revenir au stade olympique pour éviter les conflits à répétition avec les services du wali de Blida. Au stade olympique, les responsables de la FAF sont assurés de pouvoir s’assurer la gestion de la rencontre.
Il est temps de changer les habitudes
Mohamed Raouraoua pense aussi à mettre un terme à la superstition en sélection puisque personne ne veut quitter le stade Mustapha-Tchaker de Blida, parce que tout simplement, c’est dans ce stade que l’EN a réussi à se qualifier à deux reprises en coupe du monde 2010 et 2014. Pour Raouraoua et l’ensemble des responsables de la fédération, il faut changer les habitudes et jouer sur n’importe quelle pelouse car, une équipe peut s’imposer sur n’importe quel terrain.