L’Egypte pourra décréter l’Etat d’urgence 19 ans après celui qu’elle a vécu à l’issue de l’assassinat du président Anouar Essadet, à l’occasion de la visite de celui qui est devenu l’ennemi numéro un des Egyptiens, à savoir le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, pour participer aux travaux de la CAF prévus pour la mi-mai au Caire.
L’Egypte pourra décréter l’Etat d’urgence 19 ans après celui qu’elle a vécu à l’issue de l’assassinat du président Anouar Essadet, à l’occasion de la visite de celui qui est devenu l’ennemi numéro un des Egyptiens, à savoir le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, pour participer aux travaux de la CAF prévus pour la mi-mai au Caire.
Le tirage au sort des prochains tours des différentes compétitions africaines aura lieu avant cette réunion. Selon la presse égyptienne, Mohamed Raouraoua, se sentant menacé, a saisi la FAF pour lui demander d’intervenir auprès des responsables égyptiens afin de lui assurer la sécurité avant de donner son accord pour se déplacer au Caire et participer à la réunion du Comité exécutif de la CAF qui aura lieu les 14 et 15 mai.
Etant un membre influent au sein de la Confédération africaine, Raouraoua ne pourra pas se permettre de s’absenter.
Aboureida a promis de lui assurer la sécurité
Selon nos informations, la CAF a transmis les doléances de Raouraoua à la Fédération égyptienne qui ne s’est pas opposée à l’idée en rédigeant une promesse écrite d’assurer la sécurité du président de la FAF durant son séjour sur le sol égyptien. Membre de la Fédération égyptienne et du Comité exécutif de la CAF, Aboureida s’est porté garant de cette promesse à la place de Samir Zaher, qui n’est pas concerné par la réunion puisqu’il n’est pas membre du bureau exécutif de la CAF.
La colère des Egyptiens
La promesse d’Aboureida d’assurer la sécurité de Mohamed Raouraoua a suscité une réaction violente de la part de la presse locale, qui n’a pas apprécié cette façon de promettre la sécurité aux Algériens dans chaque participation que ce soit des clubs ou de la sélection. Et ce depuis l’agression de la délégation algérienne au Caire, lorsque l’Algérie a exigé des assurances de sécurité de la FIFA avant de jouer le match.
L’instance internationale a contraint l’Egypte de répondre favorablement à la demande algérienne.
Idem pour la sélection de handball qui a demandé aussi des assurances contre sa participation à la Coupe d’Afrique. Les Egyptiens considèrent ses agissements comme une atteinte à la l’image de l’Egypte qui est, pour eux, un pays de sécurité.
Zaher : «J’ai été menacé de mort par les Algériens et je n’ai pas fait comme Raouraoua»
Samir Zaher n’a pas mis longtemps à réagir et exprimé son désarroi vis-à-vis de son homologue algérien, Mohamed Raouraoua : «J’ai été menacé de mort au téléphone par des Algériens, mais je n’ai pas fait comme Raouraoua et je n’ai pas demandé la sécurité comme lui.» Le retour de Raouraoua en Egypte sera le fait marquant de la prochaine réunion du bureau exécutif de la CAF qui se déroulera au Caire.
Grâce à ses victoires consécutives sur les responsables égyptiens, son arrivée à l’aéroport du Caire sera un grand événement qui bénéficiera certainement d’une large couverture dans le pays des Pharaons.