L’actualité sportive, qui tient en haleine toute la population algérienne depuis la gifle malawite et la correction égyptienne durant la CAN, à savoir le maintien de l’actuel sélectionneur ou son remplacement par un entraîneur d’envergure, suscite un engouement sans précédent.
Le premier responsable de notre football a récemment affirmé que le nom de l’entraîneur est dans sa tête et qu’il le divulguera à la mi-juillet, ce qui conforte dans l’idée que le contrat qui lie Saâdane à la FAF arrive à expiration. Et pour donner plus de crédit à cette option, «le nouvel entraîneur a pour mission de redonner une âme à cette équipe», a confié le président de la FAF depuis l’Afrique du Sud à son partenaire officiel. Voilà qui met fin à toutes les supputations.
Une appréhension née à la suite des réponses du désormais ancien sélectionneur Saâdane, qui, aux questions incessantes des journalistes à l’aéroport quant à son avenir immédiat à la barre technique, avait déclaré avec un sourire en coin : «Fiha khir, laissez-moi me reposer deux ou trois jours.» Une déclaration qui en disait long sur son envie de poursuivre l’aventure ; une envie partagée et appuyée par les cadres de l’équipe, en l’occurrence, Bougherra, Ziani et Antar.
Cependant, la grogne de la rue commence à se faire sentir par les autorités qui ne voudraient en aucun cas perdre un allié de taille que sont les supporters, amenant la Fédération, par la voix de son président, qui a déclaré dans ces mêmes colonnes, à mettre mettant fin à tout quiproquo : «En outre, le nouveau venu aura à préparer la sélection pour les prochaines échéances, la CAN 2012.»
Ce qui attend le nouveau coach
Et de poursuivre : «Le retour de notre équipe nationale sur la scène continentale et mondiale va rendre notre mission pour la qualification aussi rude qu’elle ne l’était auparavant, ce dont le sélectionneur, qui sera connu le 15 juillet, aura à s’y accommoder.»
Et sur le plan technique, poursuit le chairman : «L’autre priorité à laquelle le futur patron des Guerriers du désert aura à y remédier sera le compartiment offensif qui a grandement influencé le jeu en général, et par conséquent a été fatal pour Saâdane qui s’est montré impuissant devant ce mutisme.
En effet, mettre fin à cette imperfection sera l’une des clés de réussite pour l’entraîneur, les joueurs évoluant dans ce secteur pullulent aussi bien localement qu’à l’étranger, il suffit, toutefois, de les convaincre de porter le maillot vert aussi bien que leurs prédécesseurs.»
Raouraoua a évoqué en long et en large les priorités du sélectionneur qui aura le mérite de conduire les Fennecs à bon port et mettre fin au suspense hitchcockien dont tous les Algériens attendent un épilogue heureux à la mesure de leur longue attente.