ALGER – La direction de la santé de la wilaya d’Alger a pris toutes les dispositions préventives contre des cas d’intoxication alimentaire au niveau des restaurations d’Iftar collectif, en prévision du mois de Ramadhan, a révélé mardi Mohamed Miraoui Directeur de la Santé de wilaya.
« Ces mesures concernent en particulier la main d’œuvre de la restauration collective à travers le contrôle médicale de tous les travailleurs chargés de la préparation des repas afin de protéger la santé publique et d’éviter les intoxications alimentaires, a précisé M. Miraoui dans une déclaration à l’APS.
Dans ce sens, les mêmes services s’attèlent à la mise en place, avant le mois de Ramadhan, d’un contrôle périodique des denrées alimentaires et des viandes utilisées dans la restauration collective, notamment par les restaurants de la Rahma, ouverts par la wilaya en direction des catégories démunies, et ce dans le cadre du travail des bureaux communaux d’hygiène (BCH).
Outre l’inspection des centres et restaurants de l’Iftar collectif, il sera également procéder au contrôle des commerces et marchés pour vérifier notamment les dates de péremption des produits proposés à la vente ainsi que la qualité de l’eau et l’hygiène des lieux, a souligné, à ce titre, M. Miraoui.
Durant le mois de Ramadhan, a-t-il ajouté, il sera procédé à la multiplication d’équipes médicales et de systèmes de permanence afin de faire face à la pression prévue notamment au niveau des services d’urgences en vue de fournir une prise en charge et des services sanitaires de qualité, soulignant que la grève que vit le secteur « ne risque pas d’affecter le fonctionnement régulier des établissements de santé ».
Un schéma sanitaire a été mis en place au niveau des services des urgences pour le mois de Ramadhan en vue de prendre en charge les malades, et les équipes médicales et paramédicales seront intensifiées au niveau de 86 polycliniques, dont 43 unités sanitaires de proximité qui constitueront une ceinture sanitaire pour la capitale travaillant 24/24h avec un système de permanence afin de renforcer les services sanitaires de 8 établissements hospitaliers, 5 CHU, 12 établissements hospitaliers et 10 établissements de proximité que compte la capitale.
En 2017, plus de 1.200.000 citoyens (40% de la population de la capitale) ont été pris en charge au niveau des cliniques de santé de proximité et plus de 94.000 citoyens au niveau des services des urgences médico-chirurgicales, a-t-il rappelé.
Parmi les mesures médicales qui seront prises durant le mois de Ramadhan, M. Miraoui a cité le renforcement des stocks de médicaments et de consommables médicaux, outre les visites de ces unités de santé de proximité dans le cadre de l’inspection effectuée par la Direction de manière cyclique et qui est intensifiée durant le mois de Ramadhan pour suivre et accompagner les ressources humaines de ces établissements et pallier les insuffisances.
Le responsable a, par ailleurs, fait savoir que soucieuse de participer aux actions de solidarité prévues durant le Ramadhan, la Direction de la santé organisera, en collaboration avec la Direction des affaires religieuses de la capitale et l’Agence nationale du sang (ANS), des campagnes de don du sang au niveau des mosquées de la capitale du 15 mai au 12 juin.
Des journées de sensibilisation sur les maladies chroniques et le Ramadhan sont également organisées. Celle consacrée au diabète a eu lieu le 2 mai, en attendant celles dédiées à l’hypertension artérielle, à l’asthme et à d’autres maladies.
Des opérations de circoncision sont aussi prévues tout au long du mois de Ramadhan au profit des orphelins et des enfants nécessiteux, en coordination avec les communes et des associations.