A Alger, Blida, Constantine, Tizi Ouzou ou à Tamanrasset, les Algériens vivent l’un des mois de Ramadhan les plus durs depuis l’Indépendance.
En effet, si certains ont la double chance de prendre leur congé durant ce mois et d’avoir le climatiseur à la maison pour y passer toute la journée, la majorité sont obligés de résister sous une chaleur suffocante, notamment durant ces derniers jours du Ramadhan.
Il est à relever que certains nantis des villes du Sud ont carrément loué des appartements ou des cabanons pour passer le Ramadhan au bord de la mer. D’un autre côté, la vente de climatiseurs et ventilateurs a nettement augmenté dès le début de ce Ramadhan exceptionnel. Il faut noter qu’on doit jeûner environ 16 heures chaque jour, ce qui est déjà très difficile même sous un temps plus clément.
De jour comme de nuit, les services des urgences des hôpitaux sont submergés par le nombre de malades, notamment les personnes âgées qui ne supportent pas la chaleur et les malades chroniques. Durant la journée, ce sont surtout les cas d’insolation qui ont été enregistrés à travers la plupart des hôpitaux d’Algérie. Si, dans les villes côtières, le mercure tourne autour des 40° à l’ombre, dans certaines villes du Sud telles que Ouargla et Aïn Salah, on a enregistré des pics de 47°.
B. S