Ramadan : les prix des fruits et légumes toujours hors de portée

Ramadan : les prix des fruits et légumes toujours hors de portée

On est à la troisième semaine du Ramadan est les prix des produits alimentaires de première nécessité ne baissent toujours pas, la flambée persiste au moment que les pères et mères de familles, couffin à la main, restent hésitants. Les prix « exorbitants » ne sont pas pour encourager les emplettes.

Le ramadan a beau être le mois du jeûne, c’est aussi la période de l’année durant laquelle la consommation explose en Algérie et dans la plupart des pays musulmans.  Néanmoins, la simple loi de l’offre et de la demande ne suffit pas à expliquer cette hausse des prix traditionnelle pendant le ramadan.

Cherchant les raisons, chacun se rejette donc la faute : les petits commerçants accusent les grossistes qui se retournent contre la spéculation sur les marchés mondiaux des produits alimentaires. Une seule victime, (le pauvre citoyen Algérien).

La hausse persiste

Dans les principaux marchés, le kilo de tomate, ingrédient indispensable à la préparation de l’incontournable chorba, est affiché à 120 DA le kg.

La pomme de terre à 80-85 dinars le kg, la laitue est cédée contre 180 DA le kilogramme, le piment affiche entre 100 et 120 dinars le kilo, haricots verts entre 250 et 300 dinars.

Les fèves et l’artichaut sont cédés à 120 dinars. Le poivron et le chou-fleur sont vendus à 80 dinars et la carotte, la courgette, le navet, le fenouil et l’oignon affichent 70 dinars le kilo.

Concernant les fruits, le prix de la banane est reparti à la hausse pour atteindre 300 dinars le kilogramme, tandis que la fraise qui est cédée à 270 dinars, l’orange est cédée à 280, alors que la pastèque est affichée entre 100 et 110 le kg.

Pour neutraliser l’inflation des denrées alimentaires pendant le ramadan, le gouvernement a tenté, ces dernières semaines, de contrôler le marché en adoptant diverses mesures de surveillance.

Mais malgré les efforts déployés, le contrôle et la régulation des marchés sont loin d’être acquis.

Ainsi, la spéculation sur la nourriture devrait donc se poursuivre jusqu’à l’Aïd al-Fitr, la fête qui marque la fin du mois sacré du ramadan.