Ramadan 2022 : un responsable évoque les causes de la flambée des prix

Ramadan 2022 : un responsable évoque les causes de la flambée des prix

Depuis le début de ce mois sacré du Ramadan 2022, les prix des aliments, que ce soit les fruits, les légumes, les viandes, les poissons, ou encore les produits de large consommation comme la semoule ou l’huile, ont tous connu une flambée sans précédent, mais aussi des pénuries. Que ce soit l’augmentation des prix ou les pénuries, ces deux sujets préoccupent et inquiètent le citoyen algérien moyen ou modeste, qui peine à joindre les deux bouts.

Le secrétaire national de l’Union générale des agriculteurs algériens, Khalafallah Mechri, a attribué la hausse des prix des légumes et des fruits à deux facteurs principaux. Ce dernier les a évoqués et expliqués lors de son passage en tant qu’invité à l’émission « l’invité de la matinale » sur les ondes de la Radio Nationale, ce mardi 12 avril 2022.

Mechri a déclaré que les prix élevés des légumes et des fruits, en particulier la pomme de terre, sont dus au manque de pluie en janvier et février de cette année, qui a affecté la production, en plus des prix élevés des intrants de production et des facteurs tels que les semences, les engrais et le transport, dont les coûts ont doublé jusqu’à 200 %.

Mechri évoque la faible réglementation des marchés du gros

Dans un contexte connexe, le secrétaire national de l’Union générale des agriculteurs algériens, Khalafallah Mechri, a soulevé le problème du contrôle des marchés de gros qui connaissent une faible réglementation, appelant à une réglementation efficace de ces marchés, ainsi qu’à une refonte de la chaîne de distribution.

Pour ce qui est du développement de la filière lait, Mechri a souligné qu’il ne viendra pas encourager les agriculteurs à investir dans ce domaine, en mettant à disposition des périmètres irrigués et en fournissant du fourrage pour son développement optimal. Soulignant ainsi, les qualités que les wilayas d’El Tarf, Souk Ahras et Msila ont pour le développement de cette division.

À cet égard, le secrétaire national de l’Union générale des agriculteurs algériens a expliqué : « Nous avons toutes les capacités pour atteindre l’autosuffisance en lait et en matières stratégiques, mais ce qui nous manque, c’est l’accompagnement technique et l’introduction des technologies modernes en plus du soutien financier ».