Le mois sacré du Ramadan approche à grands pas, prévu dans à peine une dizaine de jours, ce dernier est et sera toujours synonyme de dépenses pour les algériens.
Depuis maintenant quelques mois, les algériens ont appris à vivre au rythme des augmentations des prix des denrées alimentaires mais aussi des pénuries. Les algériens font face à une flambée des prix de tous les aliments.
Comme on le sait tous, le mois sacré du Ramadan est synonyme chez nous de Kalb Elouz et Zlabiya, et cette année ces deux gâteaux phares vont connaitre eux aussi une augmentation des prix.
Augmentation des prix du Kalb Elouz et de la Zlabiya
Les producteurs et les vendeurs de gâteaux n’ont pas attendu le Ramadan pour augmenter les prix de la Zlabiya qui passe de 260 à environ 320 dinars et du Kalb Elouz qui passe de 40 à 60 dinars.
Et comme à leur habitude, les vendeurs justifient ces augmentations par le fait que les ingrédients constituants ces gâteaux ont connu des augmentations aussi.
Bien que tous les ingrédients pour la préparation de ces gâteaux phares du mois sacré, fassent partie des matières subventionnées par l’Etat, comme le sucre, la farine et l’huile… les producteurs justifient le prix élevé des « Kalb Elouz » notamment, en raison de la rareté de la grosse semoule des magasins de gros, car les fabricants de ces gâteaux s’en sont emparées, en préparation du Ramadan.
A ce propos, le responsable de la Fédération nationale des grossistes en denrées alimentaires, Said Kebli, confirme dans un communiqué à la chaine arabophone « El-Chorouk » qu’à l’approche du mois de Ramadan, les fabricants de gâteaux pour le Ramadan achètent de grosses quantités de farine dans le but de les stocker pour le Ramadan, notant que cet ingrédient est connu pour être rare ces jours-ci, mais qu’il sera disponibles en quantités appropriées avant le mois sacré, selon les promesses des propriétaires d’usines.
Le même intervenant a parlé du stockage qui mène au gaspillage, il a déclaré « ils stockent la farine en grande quantité, et dans des endroits inappropriés, qu’on retrouve plus tard dans les ordures, qui est le même phénomène que nous avons vu lorsque cet aliment était rare pendant les premiers jours de la pandémie de Corona, nous en avons vu de grandes quantités, jetées dans des poubelles. »
Avec cette flambée des prix, il semble que les familles algériennes vont se retrousser les manches pour préparer chez elles, ces gâteaux dont les algériens ne peuvent se passer pour décorer leurs tables après l’Iftar. Et depuis quelques années on a pu constater qu’internet a beaucoup facilité l’accès à ce type de recettes. Il est forcé de constater qu’à quelques jours de ce mois sacré, les chaines Youtube culinaires, mais aussi les comptes culinaires sur les plateformes digitales sont de plus en plus consultés.