Il a fait partie du groupe qui a affronté deux fois cette même équipe gambienne en deux années. Lounès Gaouaoui, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était l’invité hier de la Chaîne II de la radio nationale.
Il a profité de son passage au studio de cette radio pour surtout parler de ce match important qui attend l’EN à Banjul.
«On avait perdu à cause de la pluie»
L’EN a jusqu’ici joué deux fois dans ce pays, et à chaque fois, l’équipe a perdu ses matches. Les gens ont beaucoup évoqué les conditions difficiles dans lesquelles a eu lieu cette partie, Lounès nous raconte sa version des faits : «Je me souviens qu’il a plu ce jour-là, des pluies diluviennes, le terrain était lourd, on ne pouvait pas courir, on avait souffert et on a perdu après avoir rencontré de grosses difficultés à terminer la rencontre», a-t-il raconté.
«Procéder par des contres et profiter des balles arrêtées»
A l’image de Meftah qui souhaite que son équipe revienne avec un bon résultat en évitant de trop se découvrir, Gaouaoui aussi pense que seule une tactique prudente peut s’avérer fructueuse : «J’espère que la pelouse sera bonne. Le coach doit adapter sa tactique en se basant sur tous ces facteurs. On ne doit pas jouer comme on le fait à domicile. Je me souviens que lors des éliminatoires du Mondial 2010, on défendait, et quand on ne marquait pas sur des contres, on le faisait sur des balles arrêtées. On restait derrière», continue-t-il à raconter.
«On doit marquer à Banjul»
Gaouaoui qui a insisté sur l’importance du partage équilibré des efforts afin de faire face aux difficultés liées au climat pense que l’apport des locaux dans un tel match peut être d’une grande importance : «Il faut partager l’effort par rapport au climat, mais on doit marquer», avant d’ajouter : «Les locaux sélectionnés peuvent tous jouer titulaires. Ils ont joué en Afrique et ont une certaine expérience, ils peuvent être d’un grand apport à l’équipe.»
«Même au retour, ce ne sera pas facile»
Si certains pensent que l’EN doit seulement limiter les dégâts en Gambie, Gaouaoui n’est pas du tout du même avis. En plus de l’importance de scorer à Banjul, Lounès affirme que les Verts doivent faire le maximum pour revenir, pourquoi pas, avec une victoire, car au retour, ça ne sera pas du tout une partie de plaisir : «Je me souviens aussi qu’au match retour, on a eu du mal à se qualifier, c’est dire que même chez nous au retour, ça ne sera pas facile», a-t-il terminé son intervention.
S. M. A.