Le joueur sétifien Raho est confiant, l’équipe selon lui a bien bénéficié du stage en France et elle sera prête pour le rendez-vous africain.
A l’approche du match face au Malawi,l’arrière droit des Verts se félicite de l’ambiance qui règne au sein de l’équipe et dément toute mésentente ou problèmes au sein du groupe, et c’est l’heure de penser exclusivement à la CAN, mais sans néanmoins trop focaliser sur l’événement.-
Le stage tire à sa fin, pensez-vous a voir effectué une bonne préparation et quel est votre premier constat à ce jour?
Nous avons très bien travaillé dans de bonnes conditions, le staff a établi un pro-gramme et une feuille de route que nous avons pu honorer. Je pense que c’est de bon augure pour le début de la compétition africaine. Nous sommes à présent bien dans le bain et nous ne pensons qu’au début de la CAN et au premier match face au Malawi.
La pression monte alors d’un cran maintenant à l’approche de l’ouverture du tournoi, de quoi parlez-vous en somme ?
Nous essayons de décompresser au maximum et de rester très serein. Y a pas de pression particulière et je pense que nous sommes prêts pour la compétition.
Nous communiquons beaucoup et nous parlons de tout et de rien, sans se focaliser automatiquement sur la CAN.
L’ambiance qui a régné et qui règne toujours nous facilité beaucoup le quotidien, même si nous savons que tout un peuple nous attend au tournant et nous ne devons pas le décevoir.
C’est notre premier souci.
Vous avez visionné votre premier adversaire, à savoir le Malawi, qu’en pensez-vous ?
C’est une très bonne équipe qui n’est pas arrivée là par hasard, elle a certainement du mérite et nous allons la respecter. C’est une équipe très soudée et collectivement,elle a des ressources.
Cela dit, nous n’avons pas besoin de les visionner, ou même de leur faire des calculs, c’est au contraire a eux de calculer et nous prendre en compte.Une victoire face au Malawi serait logique,mais une défaite serait une énorme surprise vu les positions des deux équipes et leur parcours.
Il ne faut pas oublier que nous sommes mondialistes, et c’est dans cette peaul à qu’on va entreprendre nos matches.
Beaucoup remettent en cause les conditions du stage, notamment climatiques, qui sont totalement différentes de celles que vous allez trou-ver en Angola, qu’en pensez- vous ?
Le staff sait ce qu’il fait et il a certainement pris en considération tous les paramètres.
C’est vrai que les conditions climatiques sont presque opposées, mais nous avons pu travailler dans de bonnes conditions. Aussi, sur place, en Angola,nous aurons trois jours pour mieux nous acclimater au climat et si tout se passe bien,nous allons faire une belle entrée en lice face au Malawi.
Dernièrement, après la visite de Raouraoua, un certain remous s’est fait sentir, qu’en est-il au juste ?
Ce n’est rien, vraiment pas de quoi en faire tout un plat. Y a jamais eu de problèmes au sein de cette équipe et j’espère qu’il n’y en aura pas. Les joueurs sont tous de bonne famille et nous entretenons des relations sincères et cordiales, c’est comme une famille unie. L’équipe ne doit pas être perturbée à ce niveau, nous avons fait beau-coup de chemin ensemble et nous allons continuer à en faire pour aller le plus loin possible.
Pour finir, quels sont les objectifs à atteindre dans cette CAN et pensez-vous aller loin avec cette équipe ?
Notre premier objectif est d’honorer nos couleurs et notre drapeau. Nous avons l’obligation de ne pas décevoir nos compatriotes qui croient plus que jamais en cette équipe et qui nous ont soutenus sans relâche. Nous allons tenter d’aller le plus loin possible, et pour cela il nous faut avant tout passer le premier tour. Cela fait six années que nous n’avons pas pris part a cette compétition et nous souhaitons faire un retour triomphale et laisser notre empreinte. A. B.