Rahmani au sujet du climat des affaires en Algérie Le rapport présenté au gouvernement dans dix jours

Rahmani au sujet du climat des affaires en Algérie Le rapport présenté au gouvernement dans dix jours

L’Algérie a été classée 152e dans le rapport Doing business 2013 de la Banque mondiale (150e en 2012), mesurant le climat des affaires dans 185 économies mondiales.

Le rapport sur l’amélioration du climat des affaires en Algérie sera présenté au gouvernement dans dix jours, a indiqué mardi à Alger Chérif Rahmani, ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.

Le rapport de l’Algérie sur l’amélioration du climat des affaires est déjà transmis à la Banque mondiale et «sera présenté au gouvernement dans dix jours», a indiqué le ministre en marge du Forum économique et social du cinquantenaire de l’indépendance.

Expliquant l’objectif de l’initiative du gouvernement, le ministre a souligné qu’«il faut des réformes afin d’accorder aux entreprises davantage de facilitations».

En plus de l’amélioration de l’environnement des investissements, le ministre évoque une seconde initiative relative à la préparation «d’un projet d’une nouvelle loi sur les investissements». Le ministère de l’Industrie préside le Comité national «Doing Business», chargé d’avancer des propositions pour améliorer le climat des affaires et de l’investissement en Algérie. L’Algérie a été classée 152e dans le rapport Doing business 2013 de la Banque mondiale (150e en 2012), mesurant le climat des affaires dans 185 économies mondiales.

A propos de la composition du tissu industriel, le ministre a fait état de sa «grande diversité» sans omettre de mettre en exergue la fragilité des PME, situation à laquelle il compte remédier à travers «des réformes». Concernant les secteurs industriels susceptibles de bénéficier de l’encouragement de l’Etat, il a souligné que cette action nécessite au préalable de cerner «les potentialités et les besoins du pays». Il a ajouté que le premier secteur porteur demeure celui des énergies conventionnelles, sans négliger pour autant les nouvelles sources d’énergie.

Parmi les autres secteurs identifiés figurent, en premier lieu, celui des Technologies de l’information et de la communication (TIC), suivi par d’autres comme les textiles et cuirs. La métallurgie revêt aussi une importance particulière aux yeux du ministre du fait qu’elle sert de base dans l’industrie mécanique et dans le bâtiment, a-t-il argumenté. Pour chaque secteur, l’Etat a préparé un plan de développement spécifique «dont la présentation a débuté depuis plusieurs semaines», a-t-il précisé, citant la mécanique, l’automobile, les cimenteries et la câblerie.

Le ministre a aussi plaidé pour «poursuivre l’élan» des opérations de partenariat engagées par l’Algérie avec des étrangers, estimant que «le plus important est de maintenir le cap à travers des plans et une démarche précis et capables de mobiliser les ressources humaines» du pays.

Toutes ces démarches visent, selon le ministre, à «convaincre que l’industrie est le moteur unique de l’économie nationale», ce qu’il qualifie «d’un choix vital et d’une urgence».

M. Rahmani a aussi plaidé en faveur de «la création de passerelles entre l’entreprise et l’université» afin de «coupler» le choix industriel de l’Algérie «à un choix technologique».

Par Selim Gh.