L’ancien chef du gouvernement, Sid Ahmed Ghozali a estimé que le niveau des relations entre l’Algérie et la France était « en deçà » de ce qu’il devrait être, attribuant cela à « la guerre sur le secteur de l’énergie » dès le lendemain de l’indépendance » et avait pesé sur les relations politiques entre les deux pays.
Ghozali a déclaré lors d’un colloque organisé à Paris sous le thème « l’Algérie et la France aux XXI siècle » par l’ « association France-Algérie » présidée par Jean-Pierre Chevènement, que le niveau des relations entre l’Algérie et la France était « en deçà » de ce qu’il devrait être, au regard des intérêts des populations des deux pays, indiquant que le secteur de l’énergie « pesé lourdement sur les relations algéro-françaises, après avoir constitué une pomme de discorde, voire un motif de guerre et s’est mué en une confrontation politique plus forte dès le lendemain de l’indépendance ». Le responsable du parti non agrée « du front démocratique » a déploré un large parterre d’experts algériens et français, le bas niveau des relations, en raison du différent sur le pétrole, et a assuré que le secteur de l’énergie pouvait tendre vers une troisième étape constituerait un puissant levier pour aider à hisser le niveau des rapports algéro-français vers un niveau plus important, il est également revenu, provoquant un débat sur les négociations d’Evian, l’intégrité du territoire algérien et la souveraineté de l’Algérie sur le Sahara, ainsi que sur l’étape des nationalisations des hydrocarbures », et a souligné qu’il suffit de partir sur des intérêts des populations des deux pays, sachant que le rôle des pouvoirs politiques des deux pays est de servir leurs populations ». Appelant dans le même temps à encourager les énergies de substitution (éolienne et solaire) dans le Maghreb. Le ministre de l’environnement et de l’aménagement du territoire, Chrerif Rahmani a semblé lors de son allocution devant l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin et le président de l’association, Chevènement du même avis que Ghozali, même si ces propos n’ont pas contenu de critiques, et a proposé la création d’un « Centre pour la connaissance et les technologies nouvelles », que l’Algérie a-t-il dit était prête à financer, et qui sera basé en Algérie et fera appel à l’expertise française. Et a souligné que le permettra à notre pays de s’ouvrir à l’international et de faire appel à l’expertise française divers domaines, notamment dans celui de la gestion des villes », invitant le Medef (Patronat français) et le Forum des chefs d’entreprises (FCE) ainsi que les universités françaises et algériennes soient les précurseurs de ce partenariat à y participer. Selon Rahmani 14 millions d’Algériens iront vers les villes à l’horizon 2030 et il faudrait pour cela préparer ces villes pour qu’elles ne soient « déséquilibrées », suggérant également que l’Agence pour les villes durables, dont la création a été annoncée lors d’une récente rencontre ministérielle à Strasbourg de l’Union pour la Méditerranée, ait son siège en Algérie. Le président de l’association « France-Algérie », Jean-Pierre Chevènement a adopté une vision « Sarkozienne » de ce que devrait être les relations entre les deux pays, au vu du « passé colonial », lorsqu’il a assuré la nécessité que les deux pays « soit plus tournés vers l’avenir » déclarant qu’il « est vrai que le régime colonial a laissé des traces dans les relations entre les deux pays, nous ne pouvons donc pas oublier le passé mais le comprendre… il y a effectivement une complémentarité dans les relations entre l’Algérie et la France ». Alors que l’ancien premier ministre et sénateur, Jean Pierre Raffarin, a dépassé « la question historique », dans sa volonté de s’attirer les faveurs des autorités algériennes, lorsqu’il a dit qu’ « avec sa volonté politique, l’Algérie peut créer aujourd’hui une dynamique de croissance forte », ce responsable, a semblé vouloir conquérir les parties algériennes qui continue de « rechigner a traiter économiquement avec les français », Raffarin a évoqué un important plan économique algérien entre 2010 et 1014 et le fait que « L’Algérie est l’un des pays les plus pertinents du le XXIème siècle en raison de son formidable potentiel de croissance et avec lequel la France peut travailler dans le cadre d’une coopération multiforme ».