L’ancien Premier ministre français, Jean-Pierre Raffarin, a estimé mardi à Paris que les ’’vents sont assez favorables’’ pour la coopération économique algéro-française et que de ’’beaux exemples’’ de réussite de ce partenariat sont là pour le prouver.
’’Je suis un témoin de cette coopération. La coopération entre l’Algérie et la France, ça marche’’, a-t-il lancé lors d’une journée consacrée au partenariat avec l’Algérie, et en présence du ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, Chérif Rahmani, de la ministre française du Commerce extérieur, Nicole Bricq, et d’une centaine d’opérateurs économiques français et algériens.
Le vice- président du Sénat et représentant spécial du président français pour les relations économiques entre les deux pays a appelé les opérateurs algériens et français à ’’bien préparer’’ le Forum de partenariat, prévu à Alger les 28 et 29 mai prochain, auquel Mme Bricq prendra part et qui réunira de nombreuses PME et ETI françaises et algériennes.
M. Raffarin a rappelé les nombreux projets en commun entre les deux pays, qualifiant de ’’beaux exemples de réussite’’ de la coopération algéro-française les accords conclus dans les domaines de l’automobile, du rail, de l’agroalimentaire et de la santé.
’’Les vents de cette coopération sont assez favorables et il y a comme une volonté de part et d’autre de la Méditerranée de faciliter les choses’’, s’est félicité M. Raffarin.
Il a salué la création le 10 mars dernier à Alger du Comité national pour l’amélioration de l’environnement des affaires. ’’Il y a du côté algérien une bonne volonté pour régler un certain nombre de problèmes (à) et la France se doit de faire aussi des efforts pour faciliter les échanges’’, a-t-il relevé, signalant qu’il y a une ’’synergie des deux gouvernements qui favorise cette coopération’’.
Il a par ailleurs souligné dans une déclaration à la presse que la France a un intérêt géopolitique dans sa relation avec l’Algérie. ’’C’est un pays qui appartient à deux continents, l’Afrique et l’espace méditerranéen. Nous avons beaucoup d’intérêts communs, une langue en partage, une volonté commune de pouvoir avoir des projets dans lesquels tout le monde peut être gagnant’’, a-t-il dit, en marge de la rencontre sur le partenariat avec l’Algérie.