L’envoyé spécial français, Jean-Pierre Raffarin, a été reçu par le président Abdelaziz Bouteflika à Alger le 21 février 2011.
A l’issue de cette audience, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac a affirmé que les deux parties avaient «des perspectives de plus de 20 000 emplois» et s’est félicité «de la détermination commune à faire de l’emploi la priorité de nos économies».
Un accord visant à développer la filière lait a été signé à cette occasion entre l’Institut technique d’élevage (ITE) et le groupe français Bretagne international.
D’un montant de 2, 228 mds €, il prévoit la formation d’éleveurs algériens originaires de trois wilayas (départements) puis la mise en place de partenariats entre entreprises des deux pays.
Le ministre algérien de l’Industrie, de la Pme et de la Promotion de l’investissement, qui a également reçu Raffarin, a invité les entreprises de l’Hexagone à «s’engager dans un partenariat» dans le domaine des énergies nouvelles et renouvelables (ENR). Mohamed Benmeradi a en même temps assuré que des entreprises algériennes pouvaient participer, dans le cadre de la sous-traitance, à la fabrication de véhicules du groupe Renault. Il s’agit du verre, des pneumatiques, de la plasturgie…
Aucun accord entre les deux parties n’avait cependant été trouvé, le 21 février 2011, sur la sensible question du métro d’Alger qui accuse un retard de deux ans par rapport au programme initial.
