Radio M exige la liberation de Khaled Drareni et Ihsane El Kadi

Radio M exige la liberation de Khaled Drareni et Ihsane El Kadi

À l’avant-veille des élections législatives anticipées prévues demain samedi le 12 juin, des interpellations ont eu lieu jeudi soir, dans la wilaya d’Alger.

En effet, le journaliste Khaled Drareni n’avait plus donné de nouvelles depuis jeudi soir. Tard dans la nuit, ses proches ont affirmé avoir reçu un appel de sa part pour les informer qu’il se trouvait à la caserne Antar.

Autre journaliste interpellé jeudi, Ihsan el-Kadi, le directeur de Radio M et du site d’information Maghreb émergent, il a été interpellé par des services de sécurité à sa sortie de son bureau à Alger centre en fin d’après-midi.

Selon le Comité national pour la libération des détenus, les deux journalistes ont été emmenés à la caserne Antar, un centre de la sécurité intérieure, comme Karim Tabbou, l’opposant et figure du Hirak,

Aujourd’hui, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, les deux médias Radio M et Maghreb Emergent ont affirmé qu’ils sont sans nouvelles de leurs deux journalistes, El Kadi Ihsane et Khaled Drareni, interpellés hier en fin d’après-midi par des agents de la DGSI.

Radio M et Maghreb Emergent exigent la libération des deux journalistes

« Le journaliste et directeur des deux médias, Radio M et Maghreb Emergent, Ihsane El Kadi a été interpellé par les services de sécurité à sa sortie de son bureau à Alger-centre, ce jeudi 10 juin 2021 en fin d’après-midi. Khaled Drareni quant à lui est resté injoignable dès 19h30, et ce, jusqu’à ce qu’il contacte sa famille vers 22 h 30 pour dire qu’il est à la caserne Antar », apprend-on dans le communiqué.

Le communiqué précise, « Les deux journalistes sont connus pour leur couverture du Hirak et pour leur grand engagement dans la mobilisation pour la libération des détenus d’opinion dont celle des journalistes. Ils ont été eux-mêmes confrontés à la justice du fait de leurs activités journalistiques ».

Par conséquent, le communiqué révèle que les journalises de ces deux médias indépendants, s’indignent par « le climat de terreur qu’ils subissent et dénoncent fortement cette situation répressive. Ils exigent la libération immédiate et sans condition de leurs collègues ».