Racisme : la journaliste Nadiya Lazzouni menacée de mort en France

Racisme : la journaliste Nadiya Lazzouni menacée de mort en France

Une lettre qui glace le sang a été reçue par Nadiya Lazzouni. La journaliste, qui affairmait etre adepte d’un « journalisme de solutions », se rend vite compte que la missive anonyme contient des insultes racistes et sexistes, mais surtout d’effroyables menaces de mort. La journaliste décide alors de publier la lettre sur les réseaux sociaux, et d’interpeller certains responsables français.

L’affaire a été rendue publique par la journaliste Nadiya Lazzouni qui a publié sur son compte Tweeter une lettre de menace qu’elle a reçu chez elle à la maison. Suite à cette publication, qui a suscité l’indignation au sein de l’opinion publique, la journaliste a eu d’innombrables messages de solidarité et de soutien de la part de plusieurs citoyens et responsables Français.

Une lettre islamophobe et sexiste

Le contenu de cette lettre fait froid dans le dos. Sur les photos de la missive anonyme publiées sur la page Tweeter de la journaliste on peut y lire « gardes ton torchon (foulard NDLR) nous viserons mieux, petite effrontée. Il se remplira de ta cervelle de merde ». Les propos clairement islamophobes sont à prendre au premier degré, ainsi que la menace hautement violente et dangereuse, qui a été prise très au sérieux par le journaliste.

La lettre parle aussi de « balle dans la nuque », de « putes islamistes » et des « quartiers de non France ». Nadiya Lazzouni a accompagné les photos de sa lettre par un message qu’elle a écrit :  » À travers mon travail et mes prises de parole publiques, j’ai toujours essayé de diffuser un message d’espoir et d’ignorer ce climat délétère. Est-ce que je peux encore marcher avec des œillères ? Allez-vous agir face à ces menaces de mort ? ».

L’objectif de la lettre est clair. Faire peur. « Tu fermes ta gueule et tu dégages », a également écris l’auteur anonyme de la lettre de menace. Pour sa part, Marlène Schiappa, la ministre déléguée auprès du ministre de l’Intérieur de France, chargée de la Citoyenneté, a répondu à la détresse de la journaliste. La ministre a notamment écris que « aucune controverse ne saurait justifier ces injures et menaces qui plus est sexistes et racistes ! Je les condamne fermement. Si vous souhaitez déposer plainte la justice pourra s’en saisir »