L’activiste politique Rachid Nekkaz libéré

L’activiste politique Rachid Nekkaz libéré

L’activiste politique et ancien candidat à la présidentielle de 2019, Rachid Nekkaz, vient d’être libéré de la prison Labiad Sidi Cheikh (El Bayadh), dans le cadre de la grâce présidentielle décrétée par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, hier, jeudi 18 février. 

Rachid Nekkaz vient de quitter le centre pénitentiaire Labiad Sidi Cheikh, wilaya d’El Bayadh. L’activiste politique, Rachid Nekkaz, a été gracié par le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a annoncé hier, lors d’un discours à la nation, la libération prochaine d’une soixantaine de détenus.

En détention provisoire depuis le 4 décembre 2019, Nekkaz était poursuivi pour « incitation à porter des armes contre des représentants de l’État, incitation à attroupement non armé et publication Facebook pouvant porter atteinte à l’intérêt national ». Le 26 janvier passé, il a été transféré de la prison de Koléa (Tipaza) vers la prison Labiad Sid El Cheikh située dans la wilaya d’El Bayadh, tel que l’a annoncé sa page Facebook officielle.

Il convient de rappeler que le journaliste Khaled Drareni a également retrouvé sa liberté, ce vendredi, 19 février. Incarcéré depuis mars 2020, Drareni avait été condamné à deux ans de prison ferme pour « incitation à un attroupement non armé et atteinte à l’intégrité du territoire national ».

Le Comité de défense de Nekkaz avait alerté sur son état de santé

Le Comité de défense de Rachid Nekkaz avait tiré la sonnette d’alarme quant à son état de santé, après lui avoir rendu visite, samedi passé, à  l’institution pénitentiaire Labiad Sidi Cheikh (El Bayadh) à près de 800 km d’Alger.

Me Mostefa Bouchachi, également présent sur les lieux, avait indiqué que la santé de Nekkaz “était en danger”. D’ailleurs, l’un de ses avocats avait annoncé qu’il souffrait d’un début de cancer de prostate et que son état s’était dégradée.

Son épouse, Madame Cécile Leroux, avait posté une vidéo sur Facebook pour lancer un signal d’alarme concernant son état de santé. « L’état de santé de mon mari se dégrade », avait-elle alerté.