Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Rachid Harraoubia, a par ailleurs reconnu lors de sa conférence
de presse que l’élite algérienne a tendance, une fois formée, à quitter le bateau Algérie pour d’autres horizons.
«Nous ferons en sorte que chaque étudiant qui termine son cursus soit en mesure de travailler rapidement», répond le ministre à une question sur les élites, notamment celles que formeront les pôles d’excellence, expliquant que «nous sommes en train de réunir les conditions nécessaires pour les retenir». Estimant que personne ne peut empêcher les étudiants de partir, Harraoubia dira :
«A charge pour nous de mieux faire pour les retenir.» Il évoquera dans ce contexte les efforts consentis à cet effet, citant l’exemple des conventions avec les entreprises.
Pour lui, le fait que nos étudiants trouvent des débouchés ailleurs est une preuve que l’enseignement supérieur algérien, de par les réformes qu’il connaît, est sur la bonne voie. Il réitérera cependant son engagement : «Nous réunirons toutes les conditions pour que l’élite apporte sa contribution au développement national.»
S. M.
