Rachid Benaïssa et El Hadi Khaldi ont signé, hier, une première convention portant sur la formation des jeunes agriculteurs
La formation des agriculteurs entre dans le cadre de l’amélioration de la production agricole nationale.
Rachid Benaïssa, ministre de l’Agriculture et du Développement rural et son homologue El Hadi Khaldi, ministre de l’Enseignement et de la Formation professionnelle, ont signé, hier, une première convention portant sur la formation des jeunes agriculteurs et cela au siège du ministère de l’Agriculture, à Alger. Engagés depuis 2009 sur le projet de formation des agriculteurs dans 300 centres de formation (Cfpa), cette convention entre dans le cadre de la mise en place d’un cadre réglementaire et d’un projet de partenariat privilégié de manière durable entre ces deux secteurs névralgiques, d’une part, le développement de la ressource humaine en agriculture et l’amélioration de la production agricole nationale, d’autre part. Qualifié d’avocat du secteur agricole, El Hadi Khaldi a exprimé toutes les volontés et le dévouement de son secteur pour la formation des agriculteurs, qui répond aux besoins du développement. «On ne se limitera pas à former des agriculteurs pour le travail de la culture de la terre, mais il est aussi important de souligner la formation des jeunes dans la maintenance des équipements et matériels agricoles», a affirmé M. Khaldi.
La politique du gouvernement en matière de développement agricole, qui va dans le sens de l’autosuffisance alimentaire, ne peut se réaliser que par la formation des acteurs et autres intervenants du secteur agricole. Pour ce faire, le ministre de la Formation a parlé de l’octroi de toutes les aides nécessaires à la formation des jeunes dans le domaine agricole, tout en appelant les médias, parents d’élèves et entourages de proximité à encourager les jeunes vers la formation agricole et autres différents domaine de maintenance industrielles et agricole en particulier.
De son côté, Rachid Benaïssa a insisté sur la nécessité de la modernisation de son secteur dans toutes ses composantes. «Maintenant que le problème du foncier agricole est résolu, nous n’avons qu’à exploiter de manière rationnelle toutes nos capacités afin d’assurer une meilleure production», dit-il. La mise en place du programme de formation engagée depuis 2009 a enregistré la formation de 4600 jeunes qui ont déjà bénéficié de cette formation, dans 19 spécialités telles que l’apiculture et l’agronomie dont 11 spécialités ont été réalisées dans le cadre de partenariats.
