Rachat de Djezzy : Les négociations se poursuivent

Rachat de Djezzy : Les négociations se poursuivent

Les négociations avec le groupe russo-norvégien Vimpelcom pour le rachat par l’Algérie d’Orascom Télecom Algérie (OTA) se « poursuivent », a indiqué dimanche le ministre des Finances, M. Karim Djoudi, qui a émis le souhait » de voir ce processus s’achever durant le mois en cours.

« Les négociations se poursuivent, j’aimerais bien vous faire plaisir et vous dire qu’il y a du nouveau, mais c’est ça les négociations… les banques d’affaires des deux parties sont en train de faire leurs évaluations et à un moment on arrivera à une solution commune », a-t-il déclaré à la presse en marge de l’ouverture de la session de printemps du Conseil de la Nation. Interrogé pour savoir si l’achat de Djezzy allait effectivement se concrétiser durant le mois en cours, comme il l’avait avancé auparavant, le ministre a répondu en souriant « Inchallah ».

L’évaluation de Djezzy a été confiée au cabinet d’affaires international Shearman and Sterling LLP-France. La data room de l’opérateur de téléphonie mobile OTA, connu sous le nom commercial Djezzy, a été ouverte à la faveur de la signature, fin décembre, d’un protocole d’accord de confidentialité avec Vimpelcom, propriétaire majoritaire d’OTA.

« A l’origine de la transaction, nous avons fait prévaloir le droit de préemption. Aujourd’hui, nous sommes dans une opération de rachat. Sur le plan pratique, il faut que l’opération puisse s’opérer dans les meilleures conditions », avait récemment précisé M. Djoudi.

Vimpelcom avait racheté en mars 2011 le groupe italien Wind Telecom qui détenait 51% d’OTH, propriétaire majoritaire d’OTA. Le groupe russe a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy sous réserve d’un prix « acceptable », rappelle-t-on. Interrogé par ailleurs sur le niveau actuel des réserves de changes, M. Djoudi a souligné que les chiffres, quelle que soit leur importance, ne « sont pas le facteur déterminant de l’efficacité de notre économie, c’est plutôt la manière d’arriver à diversifier nos ressources qui nous préoccupe ».

Sur une question relative au niveau d’inflation, il a réaffirmé que cet indicateur restait « maîtrisé » grâce au soutien des prix des produits de base. « Si les prix n’étaient pas soutenu, l’inflation aurait été beaucoup plus importante, « a-t-il fait remarquer.

Le taux d’inflation en Algérie a augmenté à 4,5% en 2011, contre 3,9% en 2010