Raccordement au gaz naturel : 4 millions d’usagers en 2014

Raccordement au gaz naturel : 4 millions d’usagers en 2014

Un taux de couverture de 98% en électricité et 45,7% en gaz naturel, enregistrés au premier semestre 2011.

Pris en charge par l’Etat à hauteur de 75%, les 25% restants étant pris en charge par les sociétés de distribution de l’électricité et du gaz, les programmes de distribution publique du gaz et l’électrification rurale sur la période 2011-2014 tendent à optimiser les capacités des réseaux, à améliorer la qualité de service et à assurer une meilleure couverture du territoire.



Les indicateurs du secteur indiquent que sur la période 2000 – 2010, les sociétés du Groupe Sonelgaz ont réalisé quelque 6 566 km de réseau de transport du gaz et 27 479 km de réseau de distribution du gaz alimentant plus d’un million de foyers (1 045 092 foyers raccordés à fin 2010. Le cumul à la fin du premier semestre 2011 était de l’ordre de 1 110 793 foyers raccordés).

Les efforts entrepris pour améliorer les capacités de réalisation des ouvrages gaziers pendant ces dix dernières années ont permis également de raccorder au gaz naturel 1 369 localités et de porter le taux de pénétration du gaz en Algérie de 30,8% en 2000 à 45,7% au premier semestre 2011.

En moyenne, près 71 localités sont raccordées au gaz annuellement ces dix dernières années, contre seulement 6 localités par an entre 1962 et 2000. Le reste du territoire algérien est actuellement alimenté par des bouteilles de gaz transportées et ainsi disponibles, même dans les régions les plus enclavées. Il est prévu à fin 2012 d’atteindre 1 655 localités raccordées au gaz naturel. Les prévisions donnent un taux de pénétration du gaz naturel de 47,7% à fin 2011, 49,5% à fin 2012, 51,1% à fin 2013 et 52,6% à fin 2014.

Ces efforts ont permis d’augmenter le nombre des clients gaz basse pression de 1,4 million en 2000 à 3,5 millions en 2011. Les clients gaz seront un peu plus de 4 millions en 2014. Les programmes DP gaz (au nombre de 8) actuellement en cours concernent les régions des hauts plateaux, une dizaine de wilayas du Sud, les wilayas d’Alger, Tlemcen soit près de 10 800 km de réseau de transport, près de 36.900 km de réseau de distribution et 4 stations propane pour raccorder environ 1,7 million de foyers sachant que les stations de Tindouf d’une capacité de 800 m3 et de Djanet (700 m3) ont été mises en service en mai 2011. Les deux stations GPL de Tamanrasset I et II de 800 m3 chacune seront mises en service fin 2012.

D’autre part, les financements conséquents mobilisés par l’Etat dans le secteur de l’électricité et du gaz ont permis d’améliorer le niveau de consommation d’électricité qui passera, ainsi, de 993 GWh 1962 à 35 800 GWh à fin 2010. En sus du raccordement de la clientèle nouvelle, les programmes de l’Etat pour l’électrification rurale destinés aux régions isolées et déshéritées, ont permis la réalisation de quelque 34 000 km de réseaux de distribution pour raccorder 312 000 foyers entre 2000 et le premier semestre 2011.

A fin 2010, les réseaux de distribution d’électricité ont atteint 257 300 km. Les performances atteintes par la société soit un taux de couverture de 98% en électricité et 45,7% en gaz naturel au premier semestre 2011 figurent parmi les plus élevés au monde.

Aussi, une très forte demande est recensée, de manière constante, en matière d’extension des réseaux d’électricité et de gaz exigeant, de ce fait, de fréquentes modifications et révisions de la consistance des programmes pour répondre aux besoins exprimés. La décision prise par les pouvoirs publics d’alimenter en électricité et en gaz les quartiers et lotissements sociaux, situés dans ou à proximité des centres urbains, a, modifié la nature des programmes ER et DP Gaz. Aussi, la densité de ces programmes a favorisé le développement des métiers d’artisans et l’émergence de nombreuses petites et moyennes entreprises et bureaux d’études privés. La réalisation des programmes de distribution publique du gaz et l’électrification rurale se poursuit en dépit des contraintes, parfois, récurrentes donnant lieu à des surcoûts et un prolongement des délais.

D. Akila