Rabah Saâdane «On peut se mêler à la lutte pour la deuxième place»

Rabah Saâdane «On peut se mêler à la lutte pour la deuxième place»
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Le coach de l’EN de football Rabah Saâdane estime que l’Algérie ne doit pas se contenter de cette qualification au Mondial mais devra voir plus loin et travailler pour le futur.

«La qualification à la coupe du monde est une excellente chose pour l’Algérie, mais il ne faut pas s’en contenter.

Il faut voir plus loin.

Nous devons travailler pour le futur, car notre football est toujours en crise», a déclaré Rabah Saâdane dans un entretien publié dans la dernière édition de l’hebdomadaire Jeune Afrique. Saâdane estime qu’il y a tellement à faire au niveau des infrastructures, des clubs, de la formation et des équipes de jeunes.

LG Algérie

Revenant sur la dernière CAN, le sélectionneur national a tiré les conclusions sur la participation des Fennecs. «J’ai fait jouer vingt joueurs en Angola. Après la CAN, j’ai d’abord décidé d’en écarter cinq, Zaoui, Raho, Babouche, Ousserir et Bezzaz, dont le niveau n’est pas suffisant pour disputer une coupe du monde.

Quant à Lemmouchia, qui avait quitté le groupe alors que nous étions en Angola, il a déjà eu des problèmes de discipline et, même si je ne lui ferme pas la porte, il ne sera pas avec nous en Afrique du Sud», a-t-il indiqué.

Rabah Saâdane a également ajouté que «la CAN a été aussi révélatrice sur d’autres points : nous avons des manques évidents à certains postes en ce qui concerne les doublures. C’est le cas en défense, surtout sur les côtés, mais également au milieu où nous devons trouver un joueur offensif et un autre défensif.

C’est pour cela que nous suivons plusieurs joueurs tous les week-ends pour trouver ceux qui pourraient nous renforcer». D’autre part, le coach des Fennecs s’est refusé de faire des parallèles avec les précédentes participations de l’EN au Mondial : «En 1982, tous les joueurs qui composaient la sélection évoluaient en Algérie, où le championnat était d’un bon niveau.

Cela a favorisé l’organisation de stages et de matchs amicaux. En 1986, il y a eu des problèmes au niveau de la Fédération entre la fin des qualifications et la coupe du monde, ce qui avait déstabilisé le groupe. Je me souviens de question de primes.

On peut pas réussir dans la débandade.». Et d’ajouter : «Cette fois-ci, j’ai voulu régler tous les problèmes internes, aussi bien humains qu’organisationnels.»

Avec du recul, Rabah Saâdane regrette le fait que l’EN ne soit pas allée plus loin en 1982. «Quand on gagne le premier match, on doit se qualifier. Nous avions battu la RFA (2-1) et si nous avions passé le premier tour, nous aurions pu aller plus loin», a-t-il estimé. Sur ses objectifs en Afrique du Sud, le sélectionneur national s’est montré ambitieux.

«J’espère que cette année, nous parviendrons à atteindre les huitièmes de finale. L’Angleterre est le favori de notre groupe, mais on peut se mêler à la lutte pour la deuxième place», a-t-il indiqué.

Rabah Saâdane a refusé de se prononcer sur son avenir après le Mondial. «Je ne veux pas penser à l’avenir. Il y a une coupe du monde et je ferai mon boulot du mieux possible. Je ne veux pas déstabiliser l’équipe en parlant du futur. Et puis, dans le football tout est tellement aléatoire», a-t-il indiqué.

APS