» Je ne suis pas prêt de prendre en mains aucun club algérien, pour tout l’or du monde. Ce qui se passe dans nos clubs est vraiment désolant. Il ne se passe pas une journée de compétition, sans que l’on annonce la démission ou le limogeage de tel ou tel entraîneur. Pourtant, on n’en est qu’au tout début de la compétition « . C’est le coup de gueule lancé par l’ancien sélectionneur national, Rabah Saâdane, à la radio nationale.
Dans la même émission, ce dernier, dénonçant avec vigueur cet état de fait, se dit outré par » la vaste série de démissions et limogeages des entraîneurs des clubs algériens de Ligue 1 et 2, en ce début de saison « , estimant que cet état de fait le conforte dans sa décision » de ne pas reprendre, service au sein du football algérien, de sitôt « .
L’ex coach des verts tient pour responsables « les présidents de club (qui) continuent de privilégier les résultats instantanés au détriment de la stabilité et la formation. Avec une telle mentalité, le football algérien ne sortira jamais de son gouffre « , a-t-il ajouté.
Excédé , Saâdane regrette qu’ » à chaque fois qu’il y ait un mauvais résultat ou un simple faux pas, c’est toujours l’entraîneur qui est montré du doigt, à telle enseigne qu’il s’est transformé en un fusible permanent « .
