Qui est “Bylka”, ce policier français corrompu d’origine algérienne ?

Qui est “Bylka”, ce policier français corrompu d’origine algérienne ?

Surnommé Bylka, ce policier Français d’origine Algérienne se trouve être au cœur d’une affaire de corruption, de racket, de violence, et de falsification qui a secoué la police Française. Ce brigadier d’origine Algérienne est le principal accusé de cette affaire, qui va voir six prévenus comparaitre devant la justice à partir de ce mercredi.

En effet, et selon les informations qui sont rapportés par le journal français France-Ouest, parmi les six fonctionnaires de la brigade anticriminalité (BAC) du 18e arrondissement de Paris qui seront jugés à partir de mercredi prochain, un seul se distingue.

Il s’agit en effet d’un policier d’origine Algérienne âgé de 47. La réputation que ce brigadier avait bâtie au sein de son commissariat le précède. L’accusé est effectivement connu par ses coéquipiers d’avoir le don de faire des « belles affaires ». 

Le policier d’origine Algérienne va devoir répondre, en compagnie de ses cinq coéquipiers ainsi que deux informateurs, de plusieurs accusations. Ils sont en effet accusés d’avoir procédé au racket de plusieurs dealers de drogue, mais d’avoir aussi falsifié des documents officiels, ainsi que d’avoir eu recours à des violences injustifiées sur plusieurs détenus.

Qui est Bylka ?

Son entourage l’appelle Bylka (Kabyle en Verlan). Ce policier qui se trouve actuellement poursuivi pour corruption, trafic de stupéfiants, blanchiment, faux en écriture publique et d’autres accusations, est connu pour son caractère de flic corrompu dans le quartier de la goutte d’or à Paris.

Ce policier d’origine Algérienne aurait touché plusieurs dizaines de milliers d’euros entre 2014 et 2019. Il avait pu s’en tirer pendant toutes ses années car il faisait attention à ne jamais retirer son argent, et à ne jamais payer par carte.

Ce policier Français qui se rend régulièrement en Algérie, possède dans son pays d’origine plusieurs bien immobiliers, en plus d’un hôtel et d’un bar dont il est également le gérant en France.

C’est suite à un signalement parti d’un ancien collègue de ce policier corrompu que l’enquête s’est déclenchée. L’informateur aurait confié à l’IGPN, la police des polices, que Bylka était impliqué auprès de plusieurs dealers qu’ils rackettaient en contrepartie de sa protection. L’informateur précise que le Brigadier corrompu  recevait régulièrement des enveloppes de ces dealers.

Bylka nie les faits

Me Patrick Maisonneuve, l’avocat du policier d’origine Algérienne, affirme que son client proclame son innocence, et qu’il n’a absolument rien à voir avec des actes de corruption ou de complicité de trafic de stupéfiants.

Bylka qualifie les accusations qui pèsent contre lui de  « rumeurs qui sont lancées par les trafiquants de drogue pour lui nuire ». Il affirme que c’est les informateurs de la police qui se sont retournés contre lui.

Suite au témoignage de son ancien collègue, des micros ont été placés dans la voiture de Bylka et de ses complices. Les accusations de falsification de documents, de transport de stupéfiants, et violences, se basent toutes de ces écoutes.