Qui est Abdelkader Aït Ouarabi, le général fraîchement nommé à la tête de la DGSI ?

Qui est Abdelkader Aït Ouarabi, le général fraîchement nommé à la tête de la DGSI ?

Le pouvoir algérien poursuit son opération de réajustement au sein de ses structures sécuritaires les plus sensibles.  Ce samedi 24 mai 2025, les autorités ont acté un changement d’envergure dans les hautes sphères du renseignement intérieur. Le général Chanegriha a officiellement installé le général-major Aït Ouarabi Abdelkader à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), en remplacement du général-major Haddad Abdelkader.

L’événement a été présidé par le chef d’état-major de l’Armée nationale populaire, le général d’armée Saïd Chanegriha. En sa qualité de ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale. Et c’est au nom du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, que cette nomination a été officialisée.

La cérémonie s’est tenue dans les locaux mêmes de la DGSI. Dans une atmosphère où la solennité institutionnelle côtoyait les préoccupations de fond.

Le général Chanegriha a saisi l’occasion pour adresser des consignes fermes aux cadres de cette direction stratégique. Il a rappelé, avec insistance, l’ampleur des missions dévolues aux services de sécurité intérieure. Et exigé un engagement accru. « Il est impératif de veiller à l’accomplissement des missions lourdes qui vous sont confiées, avec rigueur, persévérance et loyauté », a-t-il déclaré selon le communiqué officiel.

Changement à la tête de la DGSI : le général Chanegriha mise sur Aït Ouarabi

Le général Abdelkader Aït Ouarab, connu dans certains cercles sous le nom de « général Hassan », fait son retour à la tête de la Direction générale de la sécurité intérieure (la DGSI) dans un contexte régional particulièrement tendu.

Officier chevronné, il s’est forgé une réputation de fin connaisseur des enjeux sécuritaires complexes. Grâce à une longue carrière marquée par la lutte contre les réseaux terroristes et les tentatives d’ingérence étrangère.

Son parcours lui a également permis de bâtir un solide réseau de relations à l’échelle régionale et internationale, renforçant ainsi sa capacité d’anticipation et d’influence. Son retour symbolise bien plus qu’un simple changement de commandement, il incarne un recentrage stratégique de l’approche sécuritaire de l’État algérien, à l’heure où les menaces se multiplient et se diversifient.

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En effet, la désignation du général Aït Ouarabi s’inscrit dans une séquence plus large de réorganisation des appareils sécuritaires. Elle intervient dans un climat régional toujours tendu. Où la stabilité du pays reste une priorité affichée.

En résumé, voici ce qu’on peut retenir de cette nouvelle étape :

  • Le général Chanegriha a effectué la passassion de pouvoir au nom du président Tebboune, ce qui souligne la nature politique et stratégique de cette décision.
  • Le général Chanegriha continue de jouer un rôle central dans les arbitrages sécuritaires.
  • La sécurité intérieure reste un pilier de la doctrine de défense nationale.
  • Les responsables sécuritaires sont appelés à plus de rigueur et d’efficacité, dans un contexte de vigilance permanente.

Enfin, ce changement de direction reflète, à mots couverts, une volonté de redéfinir les priorités internes. Ainsi, la nomination du général Aït Ouarabi incarne cette ligne de fermeté et de fidélité à la hiérarchie politico-militaire.