Ce mercredi, le groupe C de la Coupe d’Afrique des nations, d’ores et déjà remporté par l’Egypte, livre son verdict.
Favori pour prendre le deuxième billet pour les quarts de finale, le Nigeria n’a besoin que d’un point face au Mozambique.
Il faudrait en revanche un miracle pour le Bénin.
Recordman de victoires à la CAN (six trophées), l’Egypte a parfaitement assumé son statut. Double tenants du titre, les Pharaons ont remporté leurs deux premiers matches face au Nigeria (3-1) et au Mozambique (2-0), qui s’affrontent aujourd’hui. Les Egyptiens ont ainsi porté à 15 leur nombre de matches sans défaite ! Encore un record pour le pays aux pyramides, déjà assuré de la première place dans cette poule C.
Le Nigeria est le mieux placé pour s’emparer de la deuxième place qualificative pour les quarts. Les «Super Eagles», qui comptent trois points, n’ont en effet besoin que d’un nul face au Mozambique (1 pt) pour atteindre le top 8 continental.
Odemwingie : «On est les Super Eagles, on doit être super !»
Deux formations qui se connaissent bien, puisqu’elles étaient déjà dans le même groupe de qualification. Une double confrontation ultra serrée, remportée 1-0 par les Nigérians grâce à un but dans le temps additionnel d’Obinna à Abuja. «C’avait été deux matches difficiles, se souvient Peter Odemwingie.
Psychologiquement, je pense qu’on est devant eux», estime néanmoins l’ancien Lillois. «Nous sommes confiants parce que nous savons que si nous sommes sérieux, nous allons gagner. (…) On est les Super Eagles, on doit être super !», a-t-il ajouté.
Privé de son capitaine Joseph Yobo, touché aux ischio-jambiers, et déstabilisé par la fausse rumeur du limogeage de son sélectionneur Shuaibu Amodu, le Nigeria devra donc se méfier des Mambas, même si un point suffit à son bonheur. Le Bénin, qui n’a lui aussi qu’un point au compteur, doit attendre un miracle.
Les Ecureuils, privés de leur maître à jouer Sessegnon (suspendu), doivent battre l’ogre égyptien et en plus espérer un résultat favorable dans l’autre rencontre. Autrement dit une victoire des Mozambicains sans que ceux-ci ne leur passe devant à la différence de buts. Il faudrait un sacré concours de circonstances donc.
Julien Penna
